Des bombes non explosées de la Seconde Guerre mondiale toujours enfouies à Ottawa
Les responsables de la Défense nationale du Canada affirment qu'un certain nombre de bombes non explosées datant de la Seconde Guerre mondiale sont toujours enfouies dans une tourbière d'Ottawa, mais qu'il y a peu de risques pour le public tant que le site est conservé en tant que parc. Sur cette photo prise le 28 juin à Ottawa, des drapeaux canadiens flottent au-dessus de l’édifice de la Défense nationale. LA PRESSE CANADIENNE/Sean Kilpatrick
Des bombes non explosées datant de la Seconde Guerre mondiale sont toujours enfouies dans une tourbière d’Ottawa, mais le risque pour le public est faible tant que le site est conservé en tant que parc, selon les responsables du ministère de la Défense nationale.
Des bombes pesant jusqu’à 450 kg ont été larguées sur la tourbière Mer Bleue, dans l’est de la ville, qui a servi de champ d’entraînement aux bombardements dans les années 1940, a indiqué mercredi le ministère.
Une équipe de démineurs a été chargée de nettoyer le champ de tir en 1960, mais en fin de compte, «le champ de tir n’a jamais été nettoyé et n’a pas pu être déclaré exempt d’explosifs en raison de la nature du terrain», a affirmé le ministère dans un courriel.
Quelques années plus tard, la zone a été reprise par la Commission de la capitale nationale pour en faire une aire de conservation, a indiqué le ministère, notant que la Commission était au courant de l’historique du site et de la présence de ce que l’on appelle «des munitions explosives non explosées», c’est-à-dire des explosifs militaires qui n’ont pas explosé comme prévu.
«Tant que cette zone sera conservée en tant que parc, le risque restera faible», a déclaré le ministère.
Ces informations ont d’abord été publiées dans le quotidien «Ottawa Citizen», qui a rapporté, sur la base de documents récemment déclassifiés, qu’un «grand nombre» d’explosifs se trouvent encore dans la tourbière.
Le ministère de la Défense a déclaré que les photographies aériennes et les cartes historiques montrent les endroits où les bombes ont été larguées, mais on ne sait pas combien d’entre elles s’y trouvent encore.
Les zones d’impact des bombes se trouvent «au plus profond de la tourbière» et loin de toute zone utilisée par le public, ce qui garantit «un contact humain minimal, voire inexistant».
«À l’avenir, si des travaux d’aménagement sont envisagés dans la zone d’impact de l’ancien champ de tir, une expertise qualifiée en matière de munitions non explosées sera nécessaire pour s’assurer que tous les travaux sont entrepris de manière à garantir la santé et la sécurité du public», a expliqué le ministère.
Selon le site internet du ministère de la Défense, des explosifs militaires non explosés peuvent être trouvés sur des centaines d’anciens sites militaires à travers le Canada. Environ deux tiers d’entre eux sont répertoriés comme étant «en cours d’évaluation».
La plupart des anciens sites sont situés dans des régions qui étaient éloignées à l’époque, mais «au fur et à mesure que la population a augmenté, la possibilité que des personnes vivent sur ou à proximité de ces sites a également augmenté», souligne le site web du ministère.
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