Proposition du conciliateur: les membres de la FIQ votent à compter de mardi

Par Lia Lévesque, La Presse Canadienne 10:30 AM - 14 octobre 2024
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Des membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) qui manifestaient devant l'Hôpital Jean-Talon à Montréal, le 8 novembre 2023. LA PRESSE CANADIENNE PRESS/Ryan Remiorz Les membres de la FIQ sont appelées à se prononcer sur la recommandation du conciliateur pour renouveler leur convention collective, du 15 au 17 octobre.

C’est à compter de demain, mardi, que les 80 000 membres de la FIQ sont appelées à se prononcer sur la recommandation du conciliateur en vue du renouvellement de leur convention collective.

Le vote des membres se tient de mardi 20h à jeudi 20h. Il survient après la tenue d’assemblées générales qui ont eu lieu dans les semaines précédentes pour informer les membres sur le contenu de la proposition du conciliateur.

La Fédération interprofessionnelle de la santé représente la grande majorité des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques au Québec.

Il s’agit bien d’une proposition recommandée par le conciliateur, et non d’une entente de principe. Cette recommandation avait été présentée par le conciliateur comme «un équilibre raisonnable entre les parties», avait rapporté la FIQ lorsque cette proposition avait été annoncée.

Si cette recommandation était entérinée par les membres, elle deviendrait la convention collective de la FIQ.

Si elle ne l’était pas, les parties devraient vraisemblablement revenir à la table de négociations.

D’ailleurs, une entente de principe était intervenue entre les parties, mais ce sont les membres qui l’avaient rejetée, et ce, dans une proportion de 61 %, le printemps dernier.

Depuis ce rejet, dans le cadre des discussions qui ont suivi, la mobilité exigée des infirmières a été davantage balisée, selon le texte de présentation de la FIQ soumis à ses membres.

Cette question de la mobilité, des déplacements d’infirmières d’une unité de soins à l’autre, voire d’un établissement à l’autre, était au coeur du litige et la principale raison pour laquelle l’entente de principe avait été rejetée.