Des représentants de cinq organismes régionaux se sont mobilisés devant l’Hôtel de Ville de Baie-Comeau afin de dénoncer les 20 féminicides que connait actuellement le Québec pour l’année 2024.
Il s’agit d’une des années les plus funestes jamais répertoriées. « La 21e doit rester en vie » était écrit sur les réseaux sociaux du mouvement national.
Cet après-midi, des actions significatives ont été posées telles que 20 corps tracés à la craie pour représenter les victimes 2024. Le mot-dièse pas une de plus a également été inscrit devant l’Hôtel de Ville.
Cette mobilisation nord-côtière est l’idée de Suzie Levasseur, directrice générale de la Maison de deuxième étape Anita-Lebel de Baie-Comeau. « Le mouvement souhaitait alerter la population et dénoncer l’inaction et le silence du gouvernement subissant l’ampleur des féminicides et des violences faites aux femmes », précise Mme Levasseur. En plus de la Maison Anita-Lebel, la Maison des femmes de Baie-Comeau, Lumière Boréale Calacs de Baie-Comeau, le Regroupement des femmes de la Côte-Nord et La Table régionale des Organismes communautaires de la Côte-Nord étaient présents.
Mme Levasseur précise que Baie-Comeau est une « municipalité alliée contre la violence conjugale » et c’est pourquoi la mobilisation s’est réalisée devant l’Hôtel de Ville. « Cet endroit est symbolique en plus d’être visible auprès de la population », décrit-elle.
Le Centre Femmes Forestville, la Maison l’Amie d’Elle Inc., le Carrefour solidaire Haute-Côte-Nord, Action-Chômage Côte-Nord, le Centre de Femmes L’Étincelle de Baie-Comeau ainsi que le Centre Femmes aux 4 Vents de Sept-Îles ont aussi joint le mouvement national.
Bien que la Côte-Nord n’a aucun féminicide répertorié dans ces 20 décès, il s’agit toujours la région qui détient le plus haut taux en termes de violence conjugale.
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