Ringuette | Des Septiliennes au camp d’Équipe Québec

Par Sylvain Turcotte 12:00 PM - 9 octobre 2024
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Laura-Lee Marcoux, Julianne Lacroix et Rosalie Leblanc, aux couleurs d’Équipe Québec lors de leur participation à la première étape du camp en vue des Jeux du Canada 2027. Photo courtoisie

Trois Septiliennes visent les Jeux du Canada de 2027. Julianne Lacroix, Laura-Lee Marcoux et Rosalie Leblanc ont pris part à la première fin de semaine de camp. 

La dernière fois qu’il y a eu une fille de Sept-Îles dans le processus d’Équipe Québec pour les Jeux du Canada, c’était en 2013 avec Marie-Pier Primard. Elle avait été retranchée à l’avant-dernière étape pour les Jeux de 2015. 

Julianne Lacroix, Laura-Leee Marcoux et Rosalie Leblanc ont vu passer l’information sur les réseaux sociaux des Missiles de Sept-Îles et ont reçu le message de leurs entraîneurs.

Les trois Septiliennes étaient de la première fin de semaine de camp, les 28 et 29 septembre, à Saint-Roch-de-l’Achigan.

« C’était le fun de jouer contre des filles plus fortes, qui sont dans le A et le AA (junior et cadette) », a mentionné Laura-Lee Marcoux. « On était de calibre », a dit Julianne Lacroix.

Laura-Lee Marcoux, 14 ans, et Rosalie Leblanc, 15 ans, évoluent avec les Missiles de Sept-Îles dans le junior B. Quant à Julianne Lacroix, 16 ans, elle joue dans la catégorie cadette B.    

La première étape du camp a regroupé 110 filles, dont dix-huit gardiennes. Les joueuses avaient une pratique à l’horaire, deux pour les gardiennes. Deux parties étaient aussi au programme. 

« C’est plus rapide au niveau du patin et du jeu. Il y a plus de stratégies », a laissé entendre Laura-Lee Marcoux. 

« Même si les filles n’avaient jamais joué ensemble, elles savaient ce que les autres allaient faire », a mentionné la gardienne de but Rosalie Leblanc, à propos des joueuses d’ailleurs. 

Après cette première expérience, elles savent les aspects de leur jeu à améliorer en vue du prochain rendez-vous prévu en mai. 

Elles ont dit avoir apprécié les conseils des entraîneures, dont certaines ont déjà participé aux Jeux du Canada. 

« Il faut que je travaille mes feintes », a souligné Julianne Lacroix. 

Rosalie Leblanc aimerait pouvoir pratiquer avec du plus haut calibre pour l’aider comme gardienne. 

Peu importe l’issu, les trois joueuses de ringuette de Sept-Îles pourront se dire qu’elles ont pris part au camp. Elles aimeraient également pouvoir assister aux Jeux du Canada, à Québec, en 2027, si jamais elles ne sont pas retenues. 

Elles comptent jouer à la ringuette le plus longtemps possible. Il faut prendre les occasions qui se présentent », a conclu Rosalie Leblanc. 

Les trois jeunes filles s’adonnent également à un autre sport. Laura-Lee et Julianne pratiquent le volley au niveau scolaire tandis que pour Rosalie, elle enfile aussi ses grosses jambières pour le hockey.