La Côte-Nord comme source de guérison
Natalia Marcilese chez elle à Franquelin qu'elle qualifie comme un temple de guérison. Photo Natalia Marcilese
« Le paradis de la Côte-Nord », c’est le terme qu’elle emploie pour parler de Franquelin, la municipalité dans laquelle Natalia Marcilese vit depuis 2012. Ce havre de paix a fait d’elle un allier lorsque le cancer s’est pointé sans invitation.
C’est en octobre 2021 qu’elle apprend qu’elle souffre d’un cancer du sein. Un cancer Stade 2A. « Ç’a été une énorme surprise pour moi », confie-t-elle. Cette nouvelle a été des plus étonnantes puisque paradoxalement Mme Marcilese était plus en forme que jamais. De plus, aucun antécédent familial ne concordait avec un diagnostic de cancer du sein. « C’est aussi ça parfois la vie », ajoute-t-elle avec résilience.
La femme qui avait 42 ans à l’époque a décidé de prendre les choses en main et de tout faire en son possible pour guérir. « Moi, j’ai décidé de faire de ça un événement transformateur », mentionne-t-elle.
Trois ans après le diagnostic et presque deux après les traitements de chimiothérapie, Mme Marcilese est reconnaissante du positif que cette épreuve lui a apporté. « Ça m’a permis de me poser tellement de questions existentielles », dit-elle. « Je parle aujourd’hui de cette épreuve comme un cadeau mal emballé », souligne-t-elle.
Natalia Marcilese a redéfini ses priorités. Elle a également pris le temps de beaucoup lire sur la maladie ainsi que sur le système immunitaire et digestif. En quête de solutions pour augmenter ses chances de rémission. « J’ai compris qu’il y a beaucoup de choses qu’on peut faire par nous-mêmes », exprime-t-elle.
Des habitudes simples telles que l’hydratation, la marche, la méditation et la nature lui ont permis de passer à travers ses traitements aux trois semaines ainsi que sa mastectomie totale bilatérale. « Il faut définitivement être en santé pour être aussi malade », lance-t-elle en riant. Elle doit d’ailleurs continuer l’hormonothérapie pour les 10 prochaines années.
En pleine pandémie de COVID-19, Natalia Marcilese se dit chanceuse d’avoir vécu ses moments dans « un temple de guérison ». Elle ne croit pas qu’elle y serait arrivée isolée dans un grand centre. « J’allais marcher près du fleuve tous les jours avec mon chien », raconte-t-elle.
Beau temps mauvais temps, de 15 à 90 minutes, ce rituel lui a également permis de prendre soin de sa santé mentale en plus de se connecter à nouveau à une spiritualité qui l’a également aidée.
Aider son prochain
Aujourd’hui membre du comité expérience usager de l’hôpital Le Royer de Baie-Comeau, elle apporte des idées en termes de solutions afin d’aider d’autres citoyens qui devront passer par des soins en oncologie. Les jaquettes roses portées lors de la mammographie sont d’ailleurs son initiative. « Le cancer du sein apparaît de plus en plus chez les jeunes femmes », rappelle-t-elle. Celle qui administre un groupe sur les réseaux sociaux appelé Petites Roses, cancer du sein 40 ans et moins, démystifie plusieurs mythes en lien avec la maladie. « Le cancer du sein n’est pas un cancer de matante », lance-t-elle.
Elle a également réalisé une formation à l’Institut for Integrative Nutrition (IIN) accompagne des gens dans l’écoute de leur corps et de leur bien-être. « Je profite maintenant d’une santé rehaussée grâce à tout ce que j’ai appris, je suis fière de pouvoir offrir ces connaissances à mon tour », dit-elle.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.