Les Port-Cartois devront faire 50 minutes de route pour se rendre à l’urgence de Sept-Îles en cas de besoin en fin de semaine, ce qui pousse le Parti Québécois à dénoncer l’inaction du gouvernement.
Il n’y aura pas de médecin de soir et de nuit de vendredi à dimanche, à l’urgence de Port-Cartier. En cas de besoin, la population sera référée à l’urgence la plus proche, soit celle de Sept-Îles.
« Ce sont 50 minutes de route qui peuvent être dangereuses pour la vie des gens de la région », se désole Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et Services sociaux du Parti Québécois.
Il dénonce la crise santé et les ruptures de services qui persistent sur la Côte-Nord. François Legault était de passage dans la région dans les dernières semaines.
« Visiblement, même le passage du premier ministre ne change rien à la crise. Ce n’était peut-être pas sa priorité, mais pendant ce temps, les services sont déficients, la population inquiète et le
personnel est à bout de souffle. »
Dans les derniers mois, les réductions de services ont aussi touché les urgences de Forestville, des Escoumins, de Baie-Comeau et de Sept-Îles.
« Le gouvernement dort au gaz et cette situation est inacceptable pour la population qui est inquiète pour sa sécurité », ajoute le député des Îles-de-la-Madeleine.
Le PQ n’est pas à sa première sortie sur la crise santé sur la Côte-Nord. Il estime que la CAQ manque de planification, ce qui a pour effet d’exacerber la situation. Il reproche au gouvernement d’ignorer les propositions du milieu.
« Quelle est la prochaine étape, la fermeture complète de l’urgence ? Fonctionner par attrition de services est inadmissible et très nocif pour la population, mais également pour nos régions qui se
battent pour l’attraction et la rétention de main-d’œuvre dans un contexte de services publics déficients. »
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.