Les travailleurs autochtones sont des acteurs essentiels dans la création d’une main-d’œuvre diversifiée et de qualité dans le domaine de la construction, croit la PDG de la Commission de la construction du Québec (CCQ), Audrey Murray.
Audrey Murray est de passage à Sept-Îles, vendredi, pour lancer les Camps de la construction avec les ministres de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, et du Travail, Jean Boulet. Elle effectuait aussi une tournée régionale.
« Il y a un grand intérêt [de la part des communautés autochtones] pour le secteur de la construction. Il y a de l’activité économique et on a besoin de monde. Donc là, il y a une concordance des besoins. »
Mme Murray a également rappelé l’importance de créer des emplois pour ces communautés, évoquant en exemple la responsabilité qu’Hydro-Québec détient dans ce processus.
« Hydro-Québec est très consciente du besoin de l’acceptabilité sociale, mais dans l’acceptabilité sociale, il y a un volet qui est de permettre la création d’emplois. »
La PDG a aussi reconnu l’importance d’une formation adaptée aux besoins des communautés autochtones
« Il faut être certain qu’on met des conditions gagnantes […]. La Commission travaille beaucoup à amener l’alternance travail-étude dans l’apprentissage. Je pense que c’est une approche qui pourrait être favorable pour les Premières Nations. »
Une opinion partagée par la vice-chef du conseil de bande des Innus de Pessamit, Suzanne Bacon-Charland, présente au lancement des Camps de la construction.
« Ça répond énormément à notre culture qui est de regarder, d’observer, d’essayer et de toucher », partage-t-elle.
Les Camps de la construction initient gratuitement les participants aux métiers du milieu. Ils ciblent principalement des groupes sous-représentés, tels que les femmes autochtones, ou encore les jeunes envisageant une réorientation professionnelle.
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