Le Edgar Café Bar a de nouveaux propriétaires
C'est dans la bonne humeur que le trio derrière la Compagnie, formé de Billy Dumas, Marie-Pier Johnson et Martin Demassieux, fait l'acquisition du Edgar Café Bar, qui était la propriété de Claudine Lejeune depuis un peu plus de 17 ans. Photo Jean-Phillip Grenier
Le Edgar Café Bar de Sept-Îles passe dans les mains de nouveaux propriétaires. Le trio derrière la Compagnie en a fait l’acquisition.
Marie-Pier Johnson, Billy Dumas et Martin Demassieux sont les nouveaux propriétaires du Edgar Café Bar, lieu où il est possible de manger notamment des fromages artisans, des charcuteries naturelles et des produits du terroir québécois, en plus de consommer des bières nord-côtières.
Après un peu plus de 17 ans à la tête du lieu de l’avenue Arnaud, Claudine Lejeune passe le flambeau à ses comparses de la Microbrasserie.
Elle parle de fierté pour son entreprise et du travail accompli.
« Au fil des années, le Edgar a grandi avec l’appui de sa clientèle pour devenir une véritable institution à Sept-Îles », souligne-t-elle.
Elle mentionne que c’est grâce aux clients, aux partenaires et aux nombreux partenaires présents depuis le début que le projet du Edgar Café Bar « a pu être possible ».
Ayant travaillé plusieurs années avec Marie-Pier Johnson, Claudine Lejeune est convaincue que l’équipe de La Compagnie a tout ce qu’il faut pour accomplir de grandes choses.
Les nouveaux propriétaires entendent garder le même concept pour l’institution de l’avenue Arnaud.
« Nous souhaitons que le Edgar reste ce qu’il a toujours été : un endroit chaleureux avec des produits de qualité et une équipe dynamique », souligne Mme Johnson.
« L’acquisition du Edgar respecte notre vison du développement de la ville. Nous sommes très fiers de prendre le relais et de continuer à faire vivre une offre dynamique dans le secteur », assure Billy Dumas.
Une parfaite transaction
(ST) Même si elle voulait se tourner vers d’autres projets, Claudine Lejeune n’entendait pas céder les rênes de son Edgar Café Bar à n’importe qui. Elle a trouvé, non loin de son institution, avec les propriétaires de La Compagnie.
Il y a un an que les démarches ont été lancées entre Claudine Lejeune et ses comparses de la microbrasserie de Sept-Îles, menée par Marie-Pier Johnson.
« Je ne pouvais pas passer à côté de cette belle gang. Je trouve ça bien que ça demeure familial. Je ne voulais pas que ça se retrouve entre les mains d’une grande chaîne », souligne Claudine Lejeune.
Marie-Pier Johnson, c’est son amie, mais aussi une des premières employées du Edgar Café Bar, en 2007. Elle y aura été cinq ans, entrecoupés par un accouchement en 2008. Elle y a touché à plusieurs aspects.
« Marie-Pier a le Edgar à cœur. Elle arrive avec son bagage qui est précieux », exprime Mme Lejeune.
Après un peu plus de 17 ans, Claudine Lejeune avait envie de passer à autre chose, plancher vers d’autres projets, même s’il n’y a rien de concret pour le moment.
« Le temps passe, j’ai envie de voir des choses différentes. Je vais pouvoir m’assoir [au Edgar] et en profiter », dit-elle. « On dirait que ça ne fait que cinq ans », raconte-t-elle.
Elle résume ses années à « plein de moments magnifiques, d’amitiés incroyables, de projets différents ».
Elle parle également du côté humain de la place. « Le Edgar est devenu un endroit précieux pour beaucoup de monde à Sept-Îles. Ce sera toujours mon bébé », mentionne Mme Lejeune, heureuse de la nouvelle énergie qui se pointe avec les nouveaux propriétaires.
Clé en main
Pour Marie-Pier Johnson et ses acolytes Billy Dumas et Martin Demassieux, l’acquisition du Edgar Café Bar était une belle opportunité de diversifier leur offre et « on continue à faire vivre cette institution », précise la femme du trio.
Les nouveaux propriétaires sont clairs. Ils ne veulent rien changer à la formule. Ils rajouteront seulement quelques-unes de leurs bières.
« Ce qu’on veut marteler, c’est qu’on ne change rien, on va garder l’ADN du Edgar, son concept, le même staff. On ne change pas une formule gagnante », indique Mme Johnson. Les bières nord-côtières qui étaient offertes par le Edgar resteront, tout comme celle de la Brasserie Auval, ou de la Microbrasserie Pit Caribou.
« On embarque dans un train qui roule. On apportera de nos idées au fur et à mesure. On va commencer à connaître la place avant de tirer partout », ajoute Marie-Pier Johnson.
Les événements du passé du Edgar pourraient revenir, tout comme en voir de nouveaux proposés.
Marie-Pier Johnson est celle du trio qui se partagera particulièrement entre les deux endroits, soit La Compagnie et le Edgar Café Bar.
« J’ai une super helper en Marilyne Perreault [à la Microbrasserie]. Ici, l’équipe est autonome et bien rodée. C’est plus rassurant, on ne se lance pas dans le vide », assure-t-elle.
Et parole de Claudine Lejeune, le personnel du Edgar était bien heureux de l’arrivée de son amie et ses comparses.
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