Notre mode de vie requiert d’importantes quantités d’énergie, que ce soit pour les déplacements ou le confort de nos habitations. Même si 99 % de l’énergie produite au Québec provient de sources renouvelables, 67 % de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) sont liées à l’énergie consommée par les transports, les industries et le chauffage de bâtiments[1].
Pour atteindre l’objectif ambitieux que le Québec et plusieurs pays se sont fixé en matière de carboneutralité d’ici 2050, il faut réduire nos émissions de GES. L’une des façons d’y arriver est de miser sur ce qu’on appelle les « minéraux critiques et stratégiques », qui peuvent contribuer à la transition énergétique.
Nos mines au service de l’économie verte
Les minéraux critiques et stratégiques comme le lithium, le nickel et le graphite entrent dans la fabrication de plusieurs technologies vertes essentielles à la production et au stockage d’énergie, comme les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries à grande capacité. Le cas le plus évident de leur nécessité pour la transition énergétique est sans doute l’électrification des transports, qui requiert des minéraux présents au Québec, dont plusieurs sur la Côte-Nord.
Terres rares : aimants permanents des moteurs électriques (un véhicule peut comporter plus de 25 moteurs électriques différents!), catalyseurs et écrans des systèmes d’affichage.
Titane : moteurs électriques et batteries (résistance et légèreté).
Lithium, cobalt, nickel et graphite (carbone) : composition des batteries.
Un chef de file en développement minier responsable
Nos minéraux critiques et stratégiques sont des alliés dans la lutte contre les changements climatiques, puisqu’ils permettent de décarboner l’économie, mais aussi parce qu’ils peuvent être revalorisés, réutilisés ou recyclés de façon responsable en intégrant les principes de l’économie circulaire.
Nous transformons ainsi des résidus miniers et industriels en richesses en réduisant l’extraction de nouvelles ressources. D’ailleurs, le Québec est le plus important producteur d’oxyde de scandium pur en Amérique du Nord, extrait à partir des résidus industriels. L’oxyde de scandium est notamment utilisé pour les alliages des secteurs énergétique, industriel, de l’aéronautique et de l’automobile.
En misant sur ses atouts pour créer une chaîne de valeur complète et responsable pour les minéraux essentiels à la transition énergétique, le Québec fait figure de chef de file dans le secteur minier.
Pour en savoir plus sur l’apport des minéraux critiques et stratégiques du Québec dans la transition énergétique [CODE QR].
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[1] Chaire de gestion du secteur de l’énergie, HEC Montréal, État de l’énergie au Québec 2024, page 54, février 2024.
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