Une étude sur les relations entre autochtones et allochtones
Stéphane Guimont Marceau, codirectrice du Collaboratoire Villes Voix Visions. Photo courtoisie
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a récemment lancé un projet, dirigé par la professeure Stéphane Guimont Marceau, codirectrice du Collaboratoire Villes Voix Visions au Centre Urbanisation Culture Société. Ce projet de recherche vise à explorer et mieux comprendre les relations entre les communautés autochtones et non autochtones dans les villes du Québec.
Le projet, qui a débuté en 2019 dans d’autres villes du Québec, vient tout juste de démarrer sur la Côte-Nord, en passant notamment par Baie-Comeau et Sept-Îles.
« On a commencé, on travaille avec les personnes autochtones et non autochtones, et c’est une recherche qui va encore se dérouler sur plusieurs mois. Ça suit son petit bonhomme de chemin, on a fait d’autres villes et on va pouvoir commencer à publier des résultats d’ici un an ou deux », explique Stéphane Guimont Marceau.
Le but de ce projet est clair : « Avoir un meilleur portrait, une meilleure idée de comment vont les relations entre personnes autochtones et non autochtones dans les villes du Québec, c’est ça l’objectif principal du projet », précise-t-elle.
L’idée de ce projet n’est pas nouvelle, mais elle répond à un besoin de plus en plus pressant dans le contexte actuel.
« C’est une recherche qui est collaborative, entre autres avec les centres d’amitié autochtone du Québec. C’est une recherche qui est venue des besoins exprimés. On le sait, le contexte change rapidement au Québec ainsi que le besoin de savoir où on en est », explique la professeure Guimont Marceau.
La recherche sur les relations autochtones et non autochtones est d’une grande importance, selon la chercheuse, car cela fait longtemps que de telles recherches n’ont pas été réalisées.
« Le contexte change rapidement, on est dans des prises de conscience collectives à différents niveaux et il y a des événements qui ont été portés à l’attention du public. C’est important d’avoir une meilleure idée sur le terrain, et dans les villes, de savoir comment ça va », souligne la codirectrice.
Les attentes du projet sont élevées, tant à Baie-Comeau qu’ailleurs. Mme Guimont Marceau espère obtenir un meilleur état des lieux des relations et ainsi proposer des pistes pour les améliorer.
« Qu’on ait aussi des pistes s’il y a des choses à améliorer, des pistes qui ressortent clairement et qui pourraient être utilisées, par exemple, par la Ville de Baie-Comeau, les organismes communautaires et même la population en général », conclut-elle.
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