Le Centre de service scolaire du Fer aura tout son personnel enseignant pour la rentrée

Le Centre de services scolaire du Fer est certain qu’il arrivera à pourvoir tous les postes d’enseignants pour la rentrée.

« On est content de la situation. Il reste quelques petites choses à confirmer, mais on devrait réussir à combler les postes pour la rentrée », indique Lise Madore, directrice par intérim du Centre de services scolaire du fer.

Contrairement à certaines autres régions où la pénurie de main-d’œuvre en enseignement se fait sentir, le Centre de service scolaire du Fer arrive à garder la tête de l’eau. C’était également le cas à la rentrée en 2023 où l’ensemble des postes avaient été comblées.

Pour expliquer cette réussite, Mme Madore donne une partie du crédit au département des ressources humaines qui a travaillé pratiquement tout l’été pour y arriver.

Pour expliquer cette réussite, M^me Madore donne une partie du crédit au département des ressources humaines qui a travaillé pratiquement tout l’été pour y arriver.

La nouvelle convention collective, signée cet hiver, qui offre de meilleures conditions salariales aux enseignants peut rendre le métier plus attractif et faciliter les efforts de recrutement, croit-elle.

Elle souligne aussi que de nouvelles règles ont été mises en place par Québec pour que l’affectation des professeurs soit effectuée plutôt. Depuis la signature des nouvelles des conventions collectives pour le personnel enseignant, les postes doivent être attribués au plus tard le 8 août. Auparavant, des séances d’affectation pouvaient être tenues quelques jours avant la rentrée.  Cette mesure était souhaitée par le ministère de l’Éducation afin de garantir une plus grande stabilité lors de la rentrée ainsi que plus de temps aux enseignants pour se préparer. 

Portrait québécois

À la veille de la rentrée scolaire, il reste encore 5 704 postes à pourvoir dans le réseau scolaire public québécois en date du 15 août. C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, lors d’une conférence de presse. Plus précisément, il s’agit de 1 406 postes réguliers à temps plein d’enseignants et 4 298 postes à temps partiel.

Même si ce nombre de professeurs manquant reste élevé, c’est une diminution de 33 % par rapport à la même période l’an dernier.

« Le portrait qu’on a aujourd’hui démontre qu’il y a toujours des défis. Toutefois, il reste encore quelques semaines avant la prochaine rentrée et je suis convaincu qu’en travaillant ensemble, on pourra trouver les solutions nécessaires », a affirmé le ministre.