Sept-Îles Speedway : la consommation dérange

Des essais libres sur la piste de Sept-Îles Speedway. Photo, archives, Julien Choquette
Le directeur et co-propriétaire Billy Proulx a passé un message clair aux spectateurs de Sept-Îles Speedway, après que le public ait dénoncé des comportements déplacés survenus le 20 juillet. Il s’assure de recadrer rapidement le tout, pour que le site de courses perdure et puisse développer de nouveaux projets.
Au lendemain des événements, des spectateurs rapportaient sur les réseaux sociaux des gens en état d’ébriété avancé qui dérangeaient, ou de la consommation de marijuana et de produits du tabac qui se faisait près des enfants.
« Un homme nous est presque tombé dessus à la première course. J’ai dû me lever pour le repousser, parce qu’il ne tenait plus debout (…) j’étais mal à l’aise, sans parler qu’hier, un gars fumait sa cigarette et me la soufflait presque dans la face. C’est pas très agréable », a écrit une spectatrice. « Mais je suis contente de savoir que le problème va être pris en considération pour rendre l’expérience plus agréable, parce que c’est super le fun en général », a-t-elle ajouté sur la page Facebook de l’organisation.
L’administrateur Billy Proulx n’a pas tardé à prendre les choses en main. Il a lancé un message sur la plateforme de Sept-Îles Speedway.
« On va mettre ça au clair, si tu n’es pas capable de te retenir de fumer ton joint, reste à la maison. Il y a des enfants, des bébés. En premier lieu, c’est un événement familial », écrit-il. « Deuxièmement, c’est Sept-Îles Speedway, pas le Clandestin. Si tu n’es pas capable de boire avec modération, bien reste chez vous avec ton chum qui n’est pas capable de se retenir de fumer son joint ».
Il veut éviter qu’une minorité vienne déranger, ou mettre fin au projet, a-t-il expliqué en entrevue avec Le Journal.
Régler les problèmes
Billy Proulx est en contact avec diverses organisations au Québec, pour voir leur fonctionnement. Il prend exemple sur eux, pour offrir un événement impeccable.
Dès les premiers commentaires parus sur les réseaux sociaux, concernant la soirée du 20 juillet, des gens ont rapidement offert leur aide pour effectuer de la sécurité sur le site.
« Je suis en train de monter un comité de sécurité », a dit Billy Proulx.
Il compte séparer les estrades en sections et assigner un agent par section.
« S’il y a quoique ce soit, il y aura un avertissement et ensuite c’est out », a-t-il assuré.
Il fera également fabriquer des pancartes de réglementation. L’alcool est permis, mais modérément. « On a un permis de boisson, les gens peuvent apporter leurs consommations », a dit-il. « Mais ce n’est pas un bar. Je veux garder ça le plus familial possible ».
Il compte faire respecter les lois sur l’usage des produits du tabac (cigarette et vapoteuse) et du cannabis. « C’est la loi. Que ce soit au Sept-Îles Speedway, ou peu importe sur une terrasse, on n’a pas le droit de fumer. Je parle autant de la cigarette que du pot ».
L’espace physique sera aussi plus sécuritaire. « D’ici la fin de l’été, toutes les estrades seront clôturées. Personne ne pourra circuler sur la piste », a-t-il annoncé. « En fin de semaine, deux personnes ont traversé sur la piste ».
« On s’améliore de programme en programme », a dit M. Proulx. « Ça faisait quand même 14 ans que c’était fermé. Il faut donner le temps à tous les partenaires. En plus, c’est la période des vacances ».
Il dit avoir déjà réglé tous les « petits bobos » au fur et à mesure. Par exemple, le manque de toilettes, six ont été ajoutées. Le chaos du stationnement a été réglé, avec Remorquage FG qui place les voitures. « On va régler ce dossier-là aussi, et après, ça va bien aller, je ne suis pas inquiet. On va avoir du fun ».
Pas seulement un an
« On ne veut pas faire cet événement juste pour une saison. Je veux que ça perdure », a affirmé Billy Proulx.
Il souhaite que, chaque année, les courses reviennent. « Les coureurs sont dedans à 120 % », lance-t-il. « On prend l’exemple de Claude Yockell, qui a fait des tonneaux et il prépare déjà son char pour la course du 3 août ».
Billy Proulx souhaite réaliser de nombreux projets. « On a plusieurs autres événements qui s’en viennent », dit-il. « On fait un peu comme un complexe motorisé ».
Il souhaite faire des drags de ski doo, de quatre roues, des courses de motos, de 4×4. À la demande des gens, il pourrait possiblement ouvrir le rond pour courser sur la glace.
« Là, je me concentre à starter Sept-Îles Speedway bien droit. »
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