Érosion côtière : Rio Tinto IOC revoit ses plans à Sept-Îles

Par Vincent Rioux-Berrouard 4:00 PM - 22 juillet 2024
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Rio Tinto IOC a réalisé des travaux d'enrochement le long du littoral, sur une section de 400 mètres, afin de protéger ses infrastructures à Sept-Îles.

Pour son projet de protection des berges à Sept-Îles, Rio Tinto IOC envisage de nouvelles solutions.

En octobre 2022, la minière avait déposé un projet de stabilisation des berges, dans le secteur ouest de la plage Monaghan, afin de protéger une bande de 1,2 km de littoral.

Toutefois, Rio Tinto IOC a dû entreprendre des travaux de stabilisation d’urgence sur une section de 400 mètres à proximité de ses infrastructures ferroviaires. Des tempêtes survenues en décembre 2023 et en janvier 2024 ont accéléré l’érosion de la berge. Les travaux d’enrochement ont finalement eu lieu en avril et mai, pour protéger cette section.

« Des inspections menées par diverses agences ont confirmé que Rio Tinto IOC a respecté les plans, devis, et mesures de mitigation approuvés lors de l’obtention des permis et autorisations nécessaires », a fait savoir la minière, à la suite des travaux d’urgence.

Maintenant qu’ils ont été réalisés, la minière peut donc venir compléter son projet pour protéger l’ensemble du littoral.

Initialement, il était prévu de procéder à une recharge de plage avec du sable. Cependant, il est possible que d’autres solutions soient envisagées.

« Les discussions et études avec les spécialistes et autorités compétentes se poursuivent pour identifier les mesures de protection optimales pour assurer la protection du littoral dans ce secteur », indique par courriel une porte-parole de la minière.

Dans une mise à jour déposée par Rio Tinto IOC au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, il est mentionné par l’entreprise qu’une nouvelle étude sera réalisée pour évaluer le profil de la plage entre 2014 et 2024, ce qui permettra d’évaluer les pertes de sédiments.

« D’ici ce temps, considérant que la solution qui sera retenue pourrait être différente de ce qui a été proposé en octobre 2022, il ne nous est pas possible de continuer l’avancement de l’étude d’impact environnemental ni d’avoir un échéancier plus précis », peut-on lire.