Nunziato Garreffa profite à son tour de son bus

Nunziato Garreffa, à côté de son bus transformé depuis des années en motorisé.
Ils sont nombreux à avoir mis les pieds dans le bus, modèle 1963, de Nunziato Garreffa, depuis qu’il l’a rendu conforme en 2011. Il a servi pour des bals de finissant, des enterrements de vie de fille ou de garçon, des fêtes… Il est maintenant le temps pour le Septilien d’en profiter.
Si vous n’avez pas vu le bus motorisé aux allures de campeur de Nunziato Garreffa depuis une douzaine de mois, c’est qu’il se trouve maintenant à Lévis. Il l’a fait profiter à sa nièce et seize de ses amies pour leur bal des finissants en 2023. Il est ancré dans un camping à Lévis.
« On est content de l’utiliser à nos fins comme campeur. On n’a jamais pu vraiment en profiter juste pour nous. Ça nous fait un petit pied à terre », a fait savoir le Septilien.
Le bus a souvent pris place dans le stationnement aux abords du terrain synthétique de Sept-Îles lors des matchs de touch-football.
« La communauté semblait l’apprécier et, graduellement, les gens ont commencé à le demander. J’étais honoré que mes amis et la population le demandent pour différents événements. C’est pour cette raison que je ne pouvais pas refuser de le partager », a-t-il mentionné.
Yan Savoie a d’ailleurs été le premier finissant du secondaire à avoir le bus pour le conduire à son bal en juin 2015. D’autres en auront bénéficié jusqu’au rendez-vous de 2022.
« Le monde le demande encore », a lancé Nunziato Garreffa.
À la maison
Le Septilien l’a récemment ramené « à la maison » à Sainte-Claire, là où il a été construit, pour les 100 ans de la compagnie Prévost. L’événement coïncidait avec les 200 ans de la municipalité de la région de Bellechasse. Disons que l’entreprise qui fabrique bon nombre d’autobus a mis Sainte-Claire sur la map.
Nunziato Garreffa avait été invité par l’arrière-petit-fils du fondateur de l’entreprise Prévost, Richard Prévost. « J’ai vécu une semaine incroyable », a-t-il dit. Le public pouvait visiter les différents véhicules présents pour la fête les 22 et 23 juin.
« En roulant vers Sainte-Claire, j’étais émotif, car je le ramenais à sa maison. »
Tout près d’arriver à destination, Nunziato Garreffa a eu un problème. Un boulon cassé s’est trouvé à l’origine d’une perte d’huile.
Le bouche-à-oreille a fait qu’il a pu avoir accès à l’usine Prévost pour la réparation réalisée par son comparse Donald Doyon, présent pour les festivités. « Il a fabriqué le morceau. J’étais à la meilleure place pour le faire réparer », a-t-il raconté.
L’histoire du bus, modèle 1963
– Acquis en 1975 par un rembourreur de Sept-Îles, l’Italien Giacomo “ Jack ” De Ciccio, de la compagnie Transport Écoliers de Sept-Îles (TESI). Il le transforme en motorisé avec l’aide d’amis qui avaient chacun leur métier spécialisé.
– M. De Ciccio a profité du motorisé pendant plusieurs années avec sa famille et la communauté. Malheureusement, il a eu plusieurs ennuis mécaniques. Après un certain temps, il a dû effectuer une réparation majeure du moteur à la fin des années 1980.
– Après la reconstruction du moteur, le motorisé demeura stationné et placardé environ 20 ans à l’atelier de M. De Ciccio (coin Jolliet/Maltais). Il devait toutefois le rendre mobile.
– En septembre 2007, M. De Ciccio passe chez Nunziato Garreffa sachant qu’il avait un intérêt pour le bus. “ Je lui ai offert mon aide sans savoir ce qui m’attendait comme défi, puisque je n’avais pas de grandes notions mécaniques. “
– Nunziato Garreffa aura eu l’aide de son proche ami Donald Doyon, ainsi que de Carol Collin. Grâce à eux, le bus a eu une troisième vie.
– Toutes les entreprises de pièces en mécanique lourde de Sept-Îles ont joué un rôle majeur au projet. La volonté des commis aux pièces fut extraordinaire. “ Ils souhaitaient tous remettre le bus conforme pour la route. J’ai fait ça pour Jack. J’ai suivi mon instinct. “
– Novembre 2007, début de la troisième vie. Nunziato Garreffa conduit le bus jusqu’à chez lui où il effectuera des améliorations continuellement avec Donald Doyon et Carol Collin.
– Après quatre ans de travail, le bus est finalement devenu en 2011 conforme en réussissant l’inspection mécanique exigée.

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