L’économie de Port-Cartier a le vent dans les voiles

Les composantes d'éoliennes sont actuellement situées sur les terrains de Rémabec à Port-Cartier
L’arrivée de Shango Canada à Port-Cartier est une autre bonne nouvelle pour l’économie de la municipalité, qui après quelques années plus difficiles, a le vent dans les voiles.
Début juin, le gouvernement du Québec a confirmé l’octroi de blocs énergétiques pour deux projets à Port-Cartier. L’un est pour ArcelorMittal et l’autre est pour l’entreprise Shango Canada.
Le maire Alain Thibault se réjouit de cette annonce. En particulier, le projet de Shango Canada, qui viendra construire une usine de boulets de broyage. Cela permettra de diversifier l’économie de la région, avance le maire, alors que ce type de fabrication n’était pas présent jusqu’à maintenant.
« On sait que le marché de l’acier est cyclique, tout comme celui du bois. Donc d’avoir une entreprise qui n’est pas reliée à ça, il s’agit d’un plus pour Port-Cartier », dit-il. « Oui c’est relié aux mines, mais c’est du manufacturier. Shango produit des boulets de broyage qui permettent de raffiner le minerai. C’est vraiment une diversification pour notre économie », explique pour sa part le directeur de Développement économique Port-Cartier, Bernard Gauthier.
Le choix de Port-Cartier par Shango Canada est stratégique.
« Au niveau géographique, cela fait du sens, parce qu’il y a une proximité avec ArcelorMittal, Rio Tinto IOC et Minerai de fer Québec, qui sont des clients potentiels », affirme M. Gauthier.
La Corporation de développement économique travaillait depuis deux ans avec l’entreprise pour concrétiser ce projet. Shango Canada emploiera environ 35 travailleurs dans la première phase et une centaine de travailleurs par la suite, selon le maire Thibault. L’usine sera construite dans le quartier industriel, à proximité des terrains d’Arbec.
Rappelons que Port-Cartier a obtenu deux des onze blocs énergétiques octroyés pour l’ensemble de la province. Cinq ont été obtenues par la Côte-Nord.
Le travail de la ministre Kateri Champagne Jourdain, est souligné par le maire Thibault. Elle a eu un rôle important à jouer dans les efforts effectués auprès du ministre de l’Économie et des Ressources naturelles, Pierre Fitzgibbon, dit-il, pour obtenir les blocs énergétiques.
Une économie qui roule
Après quelques années plus difficiles au niveau économique à Port-Cartier, on peut penser aux ennuis d’Arbec, ou à des projets qui n’ont pas fonctionné, comme FerroAtlantica, le vent a tourné.
« L’économie va bien, elle va même très bien (…) Avec l’arrivée de Shango, le décompte monte à environ un milliard de dollars d’investis en 8 ans dans l’économie de Port-Cartier », dit Bernard Gauthier.
Le projet éolien Apuiat a une grande part dans tous les investissements qui sont en cours, ou qui s’en viennent à Port-Cartier. On ajoute un montant de plus de 200 M$ de la part d’ArcelorMittal pour la modernisation de son usine de bouletage. Le projet permettra la mise en place du système de flottation.
Ce succès est dû en partie par l’innovation dans les projets qui ont vu le jour à Port-Cartier.
« Ce sont souvent des projets qui sont novateurs et qui ont beaucoup de technologie. Du côté forestier, on a survécu parce qu’il y a beaucoup de technologie qui est arrivée, alors que l’industrie forestière ne va pas si bien que ça à la grandeur de la province », souligne M. Gauthier.
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