Un jeune athlète de Uashat mak Mani-utenam en quête de records

Mickael McKenzie a de grandes ambitions en athlétisme.
Mickael McKenzie se fait de plus en plus un nom en athlétisme. Lors du récent Championnat régional scolaire tenu à Baie-Comeau, le porte-couleur de l’Atanukan de l’école Manikanetish a décroché trois médailles d’or en autant d’épreuves individuelles. Sa progression est marquante, ses ambitions sont grandes.
Le jeune de Uashat mak Mani-utenam, âgé de 13 ans, s’est illustré aux 150 et 800 m, en plus de s’imposer au saut en hauteur.
Il a non battu ses marques personnelles, mais il est le nouveau détenteur des records nord-côtiers chez les benjamins pour ses deux épreuves de course, avec ses chronos de 19,10 au 150 m (ancienne marque : 19,83, Marley St-Onge Pinette, 2023) et de 2:17. 75 au 800 m (ancienne marque : 2 : 26,10, Maxime Doucet, 2014).
Le jeune athlète se définit comme un coureur polyvalent, alors qu’il performe autant en sprint qu’en demi-fond. « Je suis rapide et endurant », dit-il. Il a aussi le physique de l’emploi, à près de 1,80 m pour un jeune de 13 ans.
Mickael McKenzie a déjà de grandes ambitions, parlant des Olympiques. Dans un horizon à court terme, il vise toutefois les records du Québec, tant au niveau scolaire que civil.
Pour le Championnat provincial du RSEQ à venir cette fin de semaine, à Saguenay, le jeune sportif de Uashat mak Mani-utenam aimerait courir son 150 m sous les 19 secondes et son 800 m en bas de 2 minutes 10. Au saut en hauteur, il veut mettre la barre à 1,65 m.
Il n’est qu’à quatre secondes du record provincial RSEQ sur 800 m (2 h 13 min 23 s, Vincent Tremblay, Saguenay–Lac-Saint-Jean, 2015).
« Je veux m’améliorer de jour en jour et battre mes records », assure-t-il.
Qu’est-ce qui explique ses résultats ?
« Ma détermination et mon sérieux à l’entraînement », répond-il.
Le sport occupe une bonne partie du quotidien de Mickael McKenzie. En plus de l’athlétisme, il s’adonne au badminton, au basketball, au soccer et au volleyball. Ça lui permet de se changer les idées. Il porte aussi les couleurs de l’Atanukan en badminton. Au Championnat régional scolaire, il s’est incliné en finale du double masculin avec son partenaire Marley St-Onge Pinette. Il a atteint le carré d’as (demi-finale) en simple.
« L’athlétisme me rend meilleur dans les autres sports. L’Atanukan, c’est comme une famille », mentionne celui qui a pour idoles Usain Bolt et Javier Sotomayor.
Aux premières loges
Simon Bellerive est bien placé pour parler de Mickael McKenzie. Il est son entraîneur. Et des athlètes, il en a vu passer. D’emblée, il vante sa détermination et sa motivation.
« Il est dans le top 3 des athlètes que j’ai entraînés. J’ai rarement vu un athlète si discipliné. L’aspect à travailler, c’est le repos, car il en veut toujours plus. C’est un heureux problème. Il veut toujours s’améliorer. C’est facile de le faire progresser », mentionne-t-il.
Simon Bellerive évoque aussi l’effet de masse dans le groupe de l’Atanukan athlétisme. « Les autres le poussent. Ils se challengent entre eux. »
Mickael McKenzie a récemment battu la marque de référence régionale détenue par son comparse de l’Atanukan, Marley St-Onge Pinette, au 800 m. « Ça crinque Marley pour aller rechercher son record ».
Dans la dernière année, Simon Bellerive a vu une belle progression de Mickael McKenzie, qui a gagné une minute sur son chrono au 800 m.
L’entraîneur se définit comme quelqu’un de conservateur dans son approche. « Je pousse les athlètes intelligemment. »
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.