Le vermicompostage en classe à l’école Bois-Joli

L’enseignante Gabrielle Pruneau (au centre) avec ses enfants Juliette, Marie-Rose et Raphaël, en compagnie de France Ouellet (à droite) et de Marie-Ève Desrosiers (à gauche). Photo Facebook France Ouellet
L’école Bois-Joli souhaite avoir une cour plus verte et inculquer des valeurs écoresponsables aux élèves. Après la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres dans la cour, les élèves apprennent maintenant le vermicompostage.
L’enseignante Gabrielle Pruneau explique que ce projet correspond aux valeurs de l’école, soit d’avoir une cour plus agréable pour les jeunes et plus verte. Elle a connu France Ouellet (La Petite Maraîchère, une entreprise située au Lac Daigle qui facilite l’accès à l’autonomie alimentaire des communautés), lors de la plantation des arbres fruitiers.
« Elle m’avait offert du vermicomposté pour les plantes », dit l’enseignante. « C’est un partenariat qui s’est instauré au tout début à petite échelle. »
En janvier, les élèves ont préparé un projet « La ville du futur de rêve ». C’est une maquette qui représente une ville qui met de l’avant la protection de l’environnement. Un des éléments de leur recherche était la gestion des déchets.
« On a regardé plusieurs phytotechnologies. Le vermicompostage s’est présenté de manière toute naturelle », dit-elle.
Gabrielle Pruneau a donc fait appel à La Petite Maraîchère pour enseigner le vermicompostage. Il s’agit de vers rouges (qui ne sont pas des vers de terre), qui transforment les restes de nourriture et de plantes pour un faire du compost.
« C’est le seul fumier froid qui est reconnu par le MAPAQ, qui ne nous demande pas de faire des rotations. C’est plus simple et plus rapide », dit l’enseignante.
Les enfants peuvent y déposer les restes de collation tout au long de l’année, puisque le contenant peut être installé à l’intérieur.
Les vers qui vont se reproduire serviront de nourriture pour les lézards utilisés en zoothérapie à l’école.
Le système qui ne sent pratiquement pas, autre qu’une légère odeur de terre, est un plus pour l’intérêt des élèves, qui étaient réticents au départ.
« Les jeunes sont un peu intrigués. Je vois qu’ils sont déstabilisés un peu, mais ils ont un intérêt », dit Mme Pruneau. « La magie est lorsque tout a été mangé, la nourriture disparaît, ça, c’est fascinant ».
Pour le moment, il n’y a que la classe de Mme Pruneau qui participe à ce projet, mais elle souhaite inciter le reste de l’école à mettre en place le système.
Jeunes écoresponsables
L’enseignante rapporte que les jeunes sont très motivés par tous les projets à valeur écologique. Lorsqu’ils ont présenté « La ville du futur de rêve » au maire de Sept-Îles, ils ont demandé à M. Miousse de mettre en place des politiques qui vont favoriser les toits verts et la phytoépuration.
« C’est intéressant de les voir aller et c’est aussi très encourageant », dit Mme Pruneau.
Par l’enseignement pédagogique concret, elle espère développer un sentiment d’appartenance et développer un milieu de vie sain.
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