Portrait moins rose pour la main-d’œuvre à Sept-Îles
Le secteur aquatique de la Ville de Sept-Îles manque de personnel pour offrir toutes ses activités.
Si le portrait a longtemps été rose au secteur aquatique de la Ville de Sept-Îles au niveau de la main-d’œuvre, la situation n’est plus la même depuis quelque temps.
Des arrêts de travail et le manque de personnel font en sorte que des bains en longueur ont été retirés de l’horaire le midi. Il ne reste que celui du vendredi.
En plus du personnel tombé au combat, il y a les horaires des étudiants au Cégep qui entre en ligne de compte, malgré une liste d’une vingtaine de sauveteurs. La loi, quant aux nombres d’heures par semaine pour les jeunes de 16 ans et moins, n’affecte pas trop, « mais il faut prendre en considération », précise Lisa Cloutier, technicienne aquatique de la Ville de Sept-Îles.
Comme elle le fait régulièrement, l’équipe du secteur aquatique poursuit les formations. Une de Croix et Médaille de bronze a récemment été donnée. D’ailleurs, les formations sont offertes gratuitement grâce à la subvention disponible jusqu’en 2026.
La technicienne Kim Labrie et la monitrice Émilie Leblanc ont également suivi la formation pour pouvoir dispenser les cours.
Malgré le manque de main-d’œuvre, Mme Cloutier a tout fait pour ne pas annuler les cours du programme Nager pour survivre (voir autre texte). Outre pour les différents bains, les sauveteurs sont aussi sollicités par les différents clubs.
« On fait des miracles avec ce qu’on a », dit-elle. La Ville de Sept-Îles mise sur trois techniciennes permanentes depuis l’arrivée du nouveau complexe, ce qui permet d’offrir les programmes et les bains. Les offres d’emploi dans le milieu aquatique affluent sur le site de la Société de sauvetage. « La pénurie est partout », avance Lisa Cloutier.
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