Plan d’Hydro-Québec : Alain Thibault espère que la Côte-Nord aura des mégawatts
Simulation visuelle du projet Apuiat, vu du terrain de camping de Pentecôte.
Les municipalités et les communautés autochtones de la Côte-Nord devraient devenir des promoteurs de projets d’énergie, soutient le maire de Port-Cartier et préfet de la MRC de Sept-Rivières, Alain Thibault, qui espère aussi que des mégawatts seront accordés pour le développement de la région.
Le maire de Port-Cartier a qualifié « d’extrêmement ambitieux » le plan d’action d’Hydro-Québec dévoilé jeudi, qui prévoit des investissements entre 155 et 185 milliards de dollars dans les prochaines années et la production d’électricité supplémentaire équivalente “à la centrale LG-2, Manic-5 et le Complexe de La Romaine”, a résumé le PDG d’Hydro-Québec, Michael Sabia.
Alain Thibault espère que la région ne sera pas oubliée.
« Ici sur la Côte-Nord, on a besoin de mégawatts et c’est ici qu’on la fabrique, et j’espère que ça, ça va être tenu en compte dans les négociations qu’il va y avoir », a-t-il commenté.
Selon lui, la Côte-Nord a besoin d’environ 1 000 MW pour se développer.
« À Port-Cartier, j’ai une moyenne entreprise qui veut s’installer à Port-Cartier, qui a déjà commencé à investir. On a besoin de 7,5 MW. Ce n’est pas beaucoup, mais nous n’avons même pas passé dans la première annonce qu’il y a eu », a déploré M. Thibault.
Partie prenante
À la veille de la préparation du budget, Alain Thibault voit aussi une façon de diversifier les revenus pour les municipalités en devenant des investisseurs de projets éoliens, par exemple.
« On pourrait en faire profiter nos citoyens beaucoup plus en devenant des parties prenantes, des investisseurs », dit-il. « Pourrions-nous réaliser un tel projet [éolien] en harmonie avec les communautés innues en devant tous promoteurs, dans le but de se rapprocher, se connaître et faire des affaires ensemble », propose-t-il.
Un projet commun viendrait également contribuer à la réconciliation, souligne M. Thibault.
Pour le maire de Port-Cartier, il est clair que le potentiel de développement de l’éolien à Pentecôte ne se résume pas au projet actuel d’Apuiat.
Ce dernier rapportera 500 000 $ par année en redevance à la municipalité pendant 30 ans, mais le maire voit plus grand.
« Ça reste encore à être investigué, à savoir s’il pourrait y avoir une phase 2 ou 3 d’Apuiat, où les communautés on pourrait arriver et être partenaires d’un futur agrandissement », lance-t-il.
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