Parcourir la moitié du monde pour faire du bénévolat au Festival Innu Nikamu
Josée Rock, Sophie Laroche, Marie Clavaguera Pratx, Marie-Claude Bergeron et Kathleen St-Onge, devant. Photo Sylvie Ambroise
Marie Clavaguera Pratx vient de près de Toulouse, au sud de la France. C’est une passionnée de littérature autochtone et c’est ce qui l’a amenée à vouloir découvrir le territoire de la Côte-Nord. Cela fait deux ans qu’elle est bénévole pour le Festival Innu Nikamu.
L’année dernière, Mme Clavaguera Pratx a passé deux mois et demi sur les communautés autochtones de la Côte-Nord, notamment en Minganie. Au passage, elle a découvert le Festival Innu Nikamu. « J’ai envoyé sur Facebook une proposition à Normand Junior (Thirnish-Pilot, le coordonnateur du Festival Innu Nikamu) et j’ai été hyper bien accueillie », dit la française, de retour au festival cette année comme bénévole.
« C’est un vecteur d’émotions dans lequel je me retrouve », dit-elle, très sensible à la littérature autochtone comme la poésie et le rapport au temps.
Mieux encore, elle caresse le souhait de « partager la littérature autochtone en France, parce qu’il n’y a qu’une librairie en France dans laquelle il y a très peu de textes autochtones. »
Elle a envie de revenir pour la 40e édition du Festival Innu Nikamu, mais aussi de revenir pendant l’hiver « pour découvrir, donc je continue à lire et à écouter les musiques. »
Mme Clavaguera Pratx qualifie la culture autochtone innue comme une culture riche et généreuse. « Ce n’est rien deux ans! Il faut plus d’une vie pour la découvrir », termine-t-elle, prenant bien soin de préciser « qu’en France, je parle beaucoup de mon expérience ici. »
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