Le maire, le dekhockeyeur
Le maire de Sept-Îles, Steeve Beaupré, profite du dekhockey pour s’aérer l’esprit.
Le sport permet d’évacuer et c’est certainement ce qu’apporte le dekhockey à Steeve Beaupré. Le maire s’y adonne depuis sa mise en place à Sept-Îles en 2020.
Steeve Beaupré en est à sa quatrième saison de dekhockey à Sept-Îles, une deuxième alors qu’il porte aussi le chapeau de maire.
Il jouait au hockey-balle du temps qu’il était à Sherbrooke pour les études et il a recommencé, toujours à l’intérieur, en hiver, à l’école Bois-Joli.
« C’est une passion, j’ai toujours aimé le hockey », dit-il.
Le dekhockey lui donne une occasion de fraterniser, mais aussi d’évacuer. « Ça me permet de me dégager l’esprit et de faire autre chose. Pendant que je fais du sport, je décroche. Je participe et j’encourage. »
Avec son statut de maire, il dit qu’il doit contrôler ses émotions sur la surface de jeu, même si certains joueurs peuvent s’essayer.
« Il faut que je me tienne plus tranquille. J’ai un statut public. Il faut que j’y pense. »
Un bon sportif
Dans sa jeune adolescence, les hivers de Steeve Beaupré étaient occupés par le hockey et l’été par le soccer. À travers ça, il s’adonnait aussi au tennis.
Il a accroché ses patins de hockeyeur vers l’âge de 15 ans, après avoir décliné une invitation au camp des, jadis, Cascades de Jonquière midget AAA (maintenant les Élites M18 AAA), au terme de sa première saison bantam BB. « J’avais perdu le plaisir face à l’aspect compétitif. »
Il s’est par la suite tourné vers le badminton pour ses trois dernières années au secondaire à l’école Manikoutai avec le Husky et ses deux années au Cégep de Sept-Îles avec les Voyageurs.
Il y a une vingtaine d’années, le Septilien a été forcé de prendre une pause sportive de neuf mois après une blessure (ligament croisé intérieur) au soccer. Il a eu droit à une reconstruction complète du genou droit, une blessure qu’il compare à celle de l’ancien défenseur des Canadiens de Montréal, Andrei Markov.
« Je suis encore limité. Je suis chanceux de pouvoir jouer au dekhockey et au tennis. Je ne pousse plus la machine. J’ai 46 ans, je m’en vais vers 47. »
Il dit toutefois avoir encore un peu le côté compétitif, « mais je suis là pour m’amuser. »
S’il se dit chaque année que c’est sa dernière saison, « en pensant ne pas avoir le temps », il continue. « Il faut prendre le temps. »
À l’été 2021, il jouait dans trois catégories au sein de Dekhockey Sept-Îles. Il met la pédale douce depuis, se limitant à la catégorie Old Timer. Il est le responsable de son équipe aux couleurs du Nord-Côtier.
« J’étais plus en shape en 2021, mais j’ai encore le hockey sense. Je connais mes capacités. Je fais plus les belles passes que courir rapidement », souligne-t-il avec le sourire.
Par ailleurs, Steeve Beaupré salue d’ailleurs le succès du dekhockey à Sept-Îles, surtout qu’il y avait des sceptiques au départ.
« Les Theriault (Marc et Lewis) sont partis de rien. »
D’une surface de jeu, ils sont passés à deux, en plus des terrasses.
« Ça comble un besoin. Sept-Îles est une ville de hockey et on le voit avec le dek et le retour du Senior. »
Le maire parle d’un lieu pour socialiser, mais aussi d’un sport accessible à tout le monde, petits et grands.
M. Beaupré est le président d’honneur du Tournoi des Sept-Rivières qui s’est amorcé hier. L’organisation, qui avait annoncé l’annulation de l’événement en début de saison dans le contexte des feux de forêt, est revenu sur sa décision hier. Le tournoi se déroule toutefois sans la visite de RDS et HockeyQc.
« Je suis très flatté. Quand on m’a formulé la demande (présidence d’honneur), je n’ai pas hésité une seconde (à dire oui). Je vais être présent en plus de jouer. »
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