Deux policiers pour 25 000 habitants : la SQ revient sur sa décision à Sept-Îles
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Après avoir jugé que, du lundi au jeudi, de 4 h à 11 h, deux policiers suffiraient pour desservir le territoire de la ville de Sept-Îles, la Sûreté du Québec s’est ravisée et a décidé de conserver les effectifs minimum requis initialement prévus.
Des changements organisationnels devaient entrer en vigueur, le 21 mai, au poste de la Sûreté du Québec à Sept-Îles.
Du lundi au jeudi, de 4 h à 11 h, seulement deux policiers allaient être sur le terrain pour desservir le territoire du poste, qui s’étend de Matamec à Gallix.
Or, il appert que la décision, qui a fait fortement réagir au sein du corps policier et de la population, a été remise en question.
Au moment d’écrire ces lignes, la volte-face de la Sûreté du Québec dans ce dossier devait être confirmée par l’organisation. Le président du Comité de la sécurité publique de la MRC, Denis Miousse, affirmait avoir eu la confirmation du capitaine du poste de Sept-Îles, comme quoi aucune coupure ne serait effectuée.
Les raisons justifiant ce revirement de situation n’ont pas été divulguées.
Une étude remise en question
Ces changements organisationnels faisaient suite à une étude de 2019, qui portait sur la charge de travail des policiers de la Sûreté du Québec.
Cette étude est d’ailleurs remise en question par l’Association des policiers et policières provinciaux du Québec (APPQ).
« La méthodologie derrière cette étude n’est pas approuvée par l’APPQ », a mentionné au journal une source anonyme. « Les heures passées en assistance à un poste voisin n’ont pas été prises en compte », explique-t-il.
« Les résultats ne considèrent pas non plus le nouveau modèle d’intervention concernant les personnes avec des problèmes de santé mentale, ce qui peut tripler la durée d’une intervention. »
Par ailleurs, l’APPQ mentionne que la présente entente de service entre la Ville de Sept-Îles et le corps policier est échue et que des négociations sont entamées, afin d’en arriver à une nouvelle.
La Ville de Sept-Îles n’était pas en mesure de fournir de renseignements par rapport à l’entente qui est échue.
L’APPQ affirme toutefois que cette dite entente prévoyait un nombre minimal de policiers par quart de travail, qui était supérieur aux nouvelles mesures que souhaitait mettre en place le poste.
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