Pêches et Océans Canada sensibilise sur les permis de pêche aux Premières Nations
Les représentants de Pêche et Océans Canada : Sarah Larochelle, Daniel Dickner et Andrew Rowsell.
C’est dans un esprit de sensibilisation sur leurs interventions que les représentants de Pêches et Océans Canada ont clarifié les règles en ce qui concerne les permis de pêches à des fins alimentaires, sociales et rituelles (ASR) pour les Premières Nations, en conférence de presse le 31 mai.
« Nos agents des pêches et les représentants des Premières Nations sur la Côte-Nord nous ont fait remarqué que la population non autochtone se pose beaucoup de questions au sujet de ces pêches », indique d’abord Andrew Rowsell, directeur du secteur Côte-Nord chez Pêches et Océans Canada.
Même s’il y a très peu d’incidents qui sont survenus dans le passé, M. Russel et ses collègues s’assurent de bien faire la sensibilisation au niveau de l’implication de Pêches et Océans Canada.
Répondre aux besoins
Sur la Côte-Nord, plusieurs Premières Nations pratiquent la pêche ASR.
Les permis, qui diffèrent d’une communauté à l’autre, sont adaptés aux besoins et aux espèces disponibles pour la pêche à proximité des communautés.
Sarah Larochelle, gestionnaire de la division des affaires autochtones, explique que ces permis sont des droits collectifs. « C’est-à-dire qu’ils sont octroyés à une Première Nation et non à un individu directement », mentionne-t-elle.
Ceux-ci sont également « prioritaires en termes d’utilisation de la ressource ».
« Une fois qu’un permis a été émis au nom du conseil de bande, c’est celui-ci qui a la responsabilité de désigner les personnes qui pourront pêcher la quantité autorisée », ajoute Mme Larochelle.
Ainsi, certains conseils de bande désignent uniquement quelques pêcheurs qui s’assurent de ramener le nécessaire pour nourrir la communauté, tandis que d’autres nomment plutôt plusieurs membres qui pêchent de petites quantités pour les besoins familiaux.
Chaque permis comporte des conditions qui doivent être respectées, que ce soit au niveau des espèces, des périodes de pêche, des engins, des zones géographiques ou des quantités de prises autorisées.
Application des lois et règlements
« Une fois que les permis sont émis, notre équipe de conservation et protection entre en jeu », précise Daniel Dickner, chef du secteur de la Côte-Nord, du Nord-du-Québec et de l’Ouest du Québec pour la division conservation et protection.
Ce dernier rappelle son mandat « de faire l’application des lois et règlements, ce qui inclut entre autres de s’assurer que les conditions de permis soient respectées ».
Les agents des pêches sont présents sur les côtes et sur l’eau. Ils collaborent avec les coordonnateurs des pêches autochtones désignés par les communautés et les techniciens des pêches ASR.
Ensemble, ils font connaître les mesures de gestion et s’assurent d’outiller les pêcheurs désignés. De cette façon, ils collaborent pour assurer que la pêche s’effectue dans le respect de la ressource.
Notons que les permis de pêches à des fins alimentaires, sociales et rituelles servent à remplir les besoins prioritaires des communautés.
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