Kerry-Anne Ouellet revient chez elle fière de sa participation à Miss Canada
Kerry-Ann Ouellet à Miss Canada. Photo Facebook
Même si Kerry-Anne Ouellet n’a pas remporté le titre de Miss Canada, elle est plus que fière aujourd’hui de son aventure et raconte avec émotion comment elle l’a vécue.
La jeune femme de 28 ans de Chute-aux-Outardes regarde sa participation à la finale de Miss Canada avec plusieurs émotions en tête. « Hors confort, mais terriblement épanouissant », sont les mots utilisés par Kerry-Anne Ouellet pour décrire don expérience. « Chose certaine, j’ai adoré mon expérience et je ne regrette pas une minute de l’avoir fait », déclare-t-elle.
La Nord-Côtière raconte que tout au long de la longue fin de semaine d’activités à Brossard, elle a profité de chaque moment. Elle voulait se lancer un défi, elle l’a fait en débarquant avec ses valises, mais peu de préparation.
« Je n’étais même pas préparée comme certaines l’étaient, mais ça n’a pas paru », explique Kerry-Anne Ouellet. Elle souligne la précision avec laquelle d’autres finalistes ont préparé, par exemple, leur discours pour le gala. « Bien honnêtement, je suis contente de l’avoir fait comme ça », continue la jeune femme qui est restée calme tout au long du gala.
Elle raconte comment chaque fille était préparée avant le gala pour rester souriante et calme lorsque le top 5 serait annoncé. « Il faut que tu gardes une belle posture, le sourire et que tu sois contente pour les autres. Mais moi, je n’étais pas là pour gagner, j’étais là pour avoir du plaisir, donc j’étais tellement contente pour celles qui venaient d’être nommées », se remémore la Nord-Côtière.
Un départ incertain
Lors de son inscription, la jeune femme a avoué avoir eu le syndrome de l’imposteur. Elle a ensuite accepté sa participation et compris qu’elle y avait sa place. Cependant, elle s’est remise en question dès son arrivée à l’hôtel : « Sans cachette, le jour 1, quand je suis arrivée, je me suis remise en question. Je me disais : qu’est-ce je fais ici ? »
Alors en recherche de compréhension pour justifier sa présence à Brossard, un appel à son conjoint change tout. « J’ai appelé mon chum et il m’a dit de me laisser du temps et de laisser passer la première soirée », indique-t-elle.
C’est ce qu’elle a fait et elle s’est vite rendu compte que le contact a été facile avec les autres filles finalistes de Miss Canada et de Miss Teen Canada. « La première soirée, je l’ai trouvée vraiment dure. Mais, je me suis donné le temps », confie-t-elle.
Encouragements
De bons mots d’encouragement, elle en a reçu de tout le monde. « J’ai reçu tellement d’encouragement des gens de la région », soutient-elle.
« J’ai même reçu en message privé des gens qui me disait : ce n’est pas honteux que ce soit toi qui nous représentes », ajoute la jeune femme.
Tous les messages qu’elle a reçus, elle les a lus et ils lui ont « fait du bien » et l’ont aidée durant l’aventure. « J’ai senti cette grosse vague d’amour là de tout le monde qui était en arrière de moi », précise-t-elle.
Rencontres
La Nord-Côtière ne peut passer sous le silence les magnifiques rencontres avec les autres participantes. « Tu n’as pas le choix, en cinq jours, tu développes des liens », fait-elle savoir.
Les participantes avec qui elle partageait sa chambre ont reçu des honneurs. Une Miss en particulier est devenue une amie au courant de la fin de semaine. Cette dernière a été couronnée le choix du public. « Ce sont toutes de bonnes personnes et j’étais tellement heureuse pour elles », ajoute-t-elle.
Elle explique qu’elle a aussi découvert le parcours extraordinaire de chacune : « On avait des moments où on jasait de nos vies et on apprenait à se connaître. J’ai eu de beaux mots d’une Miss qui était contente que je partage mon histoire. »
Dépassement de soi
Après le gala, Kerry-Anne Ouellet a pris la décision de saluer et féliciter ses collègues pour ensuite retourner à sa chambre d’hôtel et prendre un moment seule. C’est en profitant de cet instant calme qu’elle a pu faire sa rétrospection et ainsi réaliser ce qu’elle avait accompli.
« Du premier jour au gala, il y a eu bien du changement au niveau personnel et sur mon sentiment de fierté d’accomplir quelque chose qui était complètement hors de ma zone de confort », confie-t-elle.
« J’ai aussi ressenti un sentiment d’épanouissement. Je suis fière de moi de l’avoir fait », conclut Kerry-Anne Ouellet.
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