Du vélo de montagne au vélo de route pour le 1 000 km
Mario Simard (à droite), accompagné de Guy Bordeleau, capitaine de l'équipe Cogeco pour le 1 000 km du Grand défi Pierre Lavoie. Photo courtoisie
Mario Simard délaissera son vélo de montagne pour celui de route pour les prochaines semaines. Le Septilien en est à ses derniers milles dans sa préparation avant sa première participation au 1 000 km du Grand Défi Pierre Lavoie (GDPL).
C’est du 8 au 11 juin prochain que Mario Simard fera équipe avec des collègues de Cogeco d’ailleurs en province pour cet événement cycliste. Le départ se fera de La Baie au Saguenay avec une arrivée, trois jours plus tard, à Varennes, une nouvelle destination finale, différente du Stade olympique.
C’est à l’automne qu’il a su qu’il était retenu, après quelques tentatives infructueuses dans les dernières années. Les intéressés doivent rempli un questionnaire pour expliquer pourquoi ils devraient être choisis.
« J’imagine que mes compétences de cycliste ont aidé. Ils connaissent aussi mon implication dans le vélo ici localement, pour le vélo montagne, le Cyclotour SP et le fatbike. Ils savent aussi comment j’aime les nouveaux défis, c’est ce qui m’attire. Ce sera un beau défi personnel », a-t-il dit. Il n’en sera pas à un premier défi, ayant notamment fait quelques fois celui du Parc de la Mauricie.
« J’essaie toujours de trouver de nouveaux défis de vélo. Je suis curieux de nature. »
Lors du 1 000 km du GDPL, Mario Simard fera notamment les étapes en montagne. « Je n’ai pas le physique pour être un sprinteur, même si j’ai une bonne vélocité. Le vélo de montagne m’a aidé à travailler sur la puissance. »
Ce qu’il redoute, la météo, alors que par le passé les cyclistes ont dû composer avec la pluie et des mercures sous les 5 degrés Celsius.
« Il y a aussi la fatigue qui fait que les gens sont moins concentrés. La température peut jouer pour tout le monde. C’est de l’inconnu, on verra comment ça va aller. »
Il ne se dit toutefois pas inquiet pour l’aspect physique.
Mario Simard n’a pas ménagé les efforts dans les derniers mois. Il a roulé pour près de 2 000 km cet hiver sur l’application Zwift, mettant notamment l’emphase sur des parcours de 1 000 m et plus de dénivelés. Les membres de l’équipe Cogeco roulaient ensemble les jeudis.
Les sorties à venir d’ici l’événement se feront aussi en montée, notamment sur le chemin de SM3. « Je vais aller m’amuser dans la côte du kilomètre 3. »
Même s’il est habitué au vélo de montagne, le Septilien aime le vélo de route. « C’est un autre style. Le côté vitesse est différent, c’est une sensation plaisante. Peu importe le vélo, je trouve toujours mon plaisir. Ça amène une autre façon de voir. En groupe, il faut être plus concentré, plus attentif. »
Pour Gamache
Chacun des cyclistes parraine une école en participant au 1 000 km du Grand défi Pierre Lavoie. Pour Mario Simard, c’est l’école Gamache, établissement que fréquente son petit-fils.
Le Septilien et le capitaine de l’équipe Cogeco ont lancé le mois du Défi des Cubes énergie le 8 mai.
« Les jeunes ont bien participé. Ils étaient intéressés. Certains sont venus nous questionner sur nos vélos, tant les petits que les grands », a indiqué M. Simard.
L’objectif de récolter 5 000$ pour cette école primaire est en cours d’atteinte. « On continue de ramasser des dons pour du matériel sportif. Le plus qu’on récolte, plus ils pourront en bénéficier pour le futur. »
Pour un don : www.legdpl.com/le-1000-km/don-a-une-equipe (Équipe Cogeco).
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