Myriam Ratté inspirée par les Fermières
Myriam Raté est bien fière de son tricot. Photo courtoisie
Myriam Ratté, une jeune artisane de 10 ans bientôt 11, suit les traces des femmes de sa famille. La grande passionnée de toute forme d’art fera assurément partie de la relève du Cercle des Fermières de Moisie qui célèbre ses 80 ans.
Avant même d’être au monde, Myriam Ratté était présente aux activités des Fermières, bien au chaud dans le ventre de sa maman. Elle a grandi dans un univers de femmes artisanes. Sa mère, Jani Nadeau-Simard, vice-présidente du Cercle des Fermières de Moisie, tricote. Sa grand-mère et son arrière-grand-mère étaient couturières.
À l’école, elle aime bien participer à des activités d’artisanat le midi. De la création de bracelets aux pompons, elle partage ce moment de plaisir avec ses amis de l’école.
À la maison, plusieurs projets ont vu le jour. Elle a passé environ trois ans à fabriquer un tapis fait au crochet et en débute un deuxième.
À l’aide d’un tricotin, elle a créé des doudous pour ses peluches. Le point de croix et la broderie sont aussi des techniques que Myriam a essayées.
« Je pense que les enfants en général aiment ce type de création qu’ils réalisent par eux-mêmes. Peut-être qu’elle a juste un peu plus baigné dans ça en venant avec moi, le samedi, aux Fermières », dit sa mère.
Des valeurs à conserver
La photo de Myriam avec son tricot cache une belle histoire digne des valeurs des Fermières.
Autrefois, les femmes utilisaient toutes les retailles de fils et de tissus pour bourrer des peluches ou des oreillers. Des femmes fabriquaient des sacs d’épicerie à partir de sacs de lait. Tout était récupéré, rien n’était jeté inutilement.
Le cliché de Myriam a été pris dans le but d’adresser une demande aux membres des Fermières. Elle souhaitait récupérer des restants de laine pour confectionner son foulard, ce qu’elle a obtenu pour finaliser sa pièce de vêtement.
« C’est elle qui a fabriqué son propre foulard pour l’hiver. Ç’a été long, mais elle a été patiente », dit sa mère visiblement fière de la persévérance de sa fille.
« En ce moment, on parle beaucoup d’économie circulaire et de faire attention à la planète. C’est quelque chose qui est très ancré chez les Fermières », explique Jani Nadeau-Simard.
Baby boom
Tout juste avant la pandémie, un engouement soudain pour l’organisation a été observé. Plusieurs mamans enceintes participaient aux activités des Fermières et continuaient pendant leur congé de maternité.
« Un parc pour bébé a été installé. Les mamans apportaient leurs couvertures et elles pouvaient tricoter toutes ensemble », raconte Line Verreault, présidente de l’organisme.
« Ç’a été comme ça jusqu’à ce qu’ils aillent à la garderie ! », ajoute-t-elle.
Quant à Myriam Ratté, elle n’a pas l’âge d’être membre officielle des Fermières, mais fait assurément partie de la relève.
80 ans
Le Cercle des Fermières de Moisie célébrait ses 80 ans, fin avril. Pour l’occasion, des membres du conseil d’administration, des élus et la ministre Kateri Champagne Jourdain ont participé aux festivités.
Des fabrications artisanales telles que des bijoux, des couvertures et tricots étaient exposés et en vente.
L’organisme, qui a déménagé plusieurs fois depuis sa fondation, compte aujourd’hui 30 membres de tous âges.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.