Les bracelets antirapprochements déployés sur la Côte-Nord
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Depuis le mois d’avril, les bracelets antirapprochements (BAR) sont déployés dans la région de la Côte-Nord. Cette mesure vise à lutter contre la violence conjugale et les féminicides.
À ce jour, 65 BAR ont été imposés au Québec. Le calendrier de déploiement à travers la province se poursuit comme prévu.
Lors de son annonce le 8 mai, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a rappelé que le Québec est le premier état au Canada à instaurer ce dispositif de protection des victimes sur son territoire.
« Le BAR peut contribuer à sauver des vies et à redonner la paix d’esprit à de nombreuses femmes; c’est pourquoi nous redoublons d’efforts depuis mai 2022 pour le mettre en place le plus rapidement possible. […] Je suis fier de poursuivre le déploiement de cet outil qui nous permet de mieux protéger les victimes de violence conjugale, et fier aussi de voir que le Québec se situe au rang des précurseurs mondiaux à cet égard », a-t-il déclaré.
Fonctionnement
La technologie du BAR est composée de deux dispositifs reliés entre eux, soit un bracelet inamovible porté à la cheville par la personne accusée ou contrevenante, et une application mobile installée sur un téléphone cellulaire remis à la victime.
En cas de transgression d’un périmètre identifié, un signal est transmis à une centrale de surveillance, permettant le déclenchement d’une intervention policière.
Le BAR peut être imposé par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ou la direction d’un établissement de détention.
Le déploiement des BAR au Québec est un projet évalué à 41 M$. Les régions qui restent à desservir sont le Centre-du-Québec et l’Estrie en mai, le Bas-Saint-Laurent et le Saguenay-Lac-Saint-Jean en juin, ainsi que l’Abitibi-Témiscamingue, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et le Nord-du-Québec en septembre.
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