Sur les traces du paternel

Par Sylvain Turcotte 4:00 PM - 4 mai 2023
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Pierrick Dubé et son père Roger ont des parcours similaires au hockey. Photos courtoisie

Les parcours de hockeyeurs de Roger Dubé, natif de Sept-Îles, et de son fils Pierrick, qui a vu le jour à Lyon se ressemblent de plus en plus. À l’image du paternel, fiston enfile aussi le chandail de l’équipe de France.

Roger Dubé a porté le chandail des Remparts de Québec durant un peu plus de deux ans dans la première moitié des années 80, en plus d’une vingtaine de matchs avec les Saguenéens de Chicoutimi. Il aura conclu sa carrière junior majeur avec les Draveurs de Trois-Rivières et les Chevaliers de Longueuil.

Trente-cinq ans plus tard, son fils Pierrick a eu un parcours assez similaire. Il a joué pour les Remparts pour trois campagnes et une dizaine de parties, avant d’être cédé aux Saguenéens.

Lors de la saison 2021-2022, lui aussi s’est retrouvé en Mauricie, avec les Lions de Trois-Rivières (East Coast League) pour dix parties, avant d’être retourné dans le junior majeur avec les Cataractes de Shawinigan. 

Cette saison, le natif de Lyon n’est pas resté bien longtemps avec les Lions. Après neuf rencontres, il a été rappelé par le Rocket de Laval, le club-école des Canadiens de Montréal dans la Ligue américaine de hockey. Il y est resté.

Équipe de France 

Pierrick se dirige vers un autre chemin identique, celui de représenter la France au Championnat du monde de hockey. Roger a totalisé cinq participations à cette compétition (1994 à 1998) avec la France en plus de vivre les Jeux olympiques de 1998 à Nagano.

Son fils était à l’essai cette fin de semaine alors que les Bleus affrontaient la Slovénie. L’équipe française se déplace après en Norvège.

Le Championnat du monde commence le 12 mai à Tampere en Finlande pour la phase préliminaire du groupe A.

« Je m’attends à ce qu’il soit sélectionné, il y a de fortes chances qu’il soit là. C’est un honneur pour moi de le voir arriver au niveau international et de jouer contre les meilleures nations. Ça lui donnera une belle vitrine. À partir de là, c’est à lui de faire son propre chemin », a mentionné Roger Dubé.  

« C’est le fun pour le père de voir le jeune suivre ses traces. Ç’a commencé avec les Remparts. Il a fait le même cheminement que moi. De se retrouver avec le Rocket, c’est un bel accomplissement. Il a travaillé fort pour faire sa place. Le meilleur reste à venir », a-t-il ajouté.

Il soutient que son gars a trouvé la pleine confiance lors de son passage avec les Cataractes. 

Le paternel indique que les intentions de Pierrick sont d’obtenir un contrat d’entrée de la LNH. « C’est son agent qui s’occupe de son dossier. Ils s’assoiront ensemble après le Championnat du monde pour voir les options. »

Étés septiliens 

S’il n’a évolué qu’une seule saison au hockey mineur sur la Côte-Nord, avec le Dynamo Royal au milieu des années 2010, Pierrick Dubé a plusieurs amis dans la région, ayant passé les étés de son enfance à Sept-Îles.

Il a joué au soccer dès l’âge de 8 ans. Au cours des derniers étés, il a fait partie du personnel d’instructeurs invités de l’école de hockey Carbonneau Duchesne Dykhuis.

Il a poursuivi son cheminement au hockey à Québec après le déménagement de son père, revenu à Sept-Îles depuis 2019. Lors des années de hockey à Lyon pour Pierrick, Roger s’est limité à lui donner des conseils et non à vouloir être son entraîneur. « Ce n’était pas dans ma mentalité, en plus je coachais Senior là-bas. »

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