Un déversement dans les eaux près du Port de Sept-Îles

La Garde côtière canadienne a pu observer l’étendue du déversement par voie aérienne.
La Garde côtière canadienne (GCC) sillonne les eaux du Port de Sept-Îles depuis mardi à la suite du signalement fait pour un déversement d’hydrocarbures.
C’est le Port de Sept-Îles qui a soulevé la présence de polluants dans les eaux près de ses installations.
Les premiers rapports parlaient d’une nappe sur un plan de 100 m par 600 m, une nappe de couleur arc-en-ciel avec de l’argenté.
« La source est inconnue et la quantité aussi », indique Éric Esclamadon, surintendant au programme d’intervention environnementale, Garde côtière canadienne. Selon l’étendue, ça se chiffrerait entre 8 litres et 115 litres.
La Garde côtière soupçonne que le déversement serait dû à un ravitaillement de bateau de pêcheur puisque ça proviendrait du havre des pêcheurs.
Dans la journée de mardi, la GCC a fait appel à un contracteur pour un balayage de la nappe avec du boudin afin de récupérer le maximum de polluant.
Le personnel d’intervention en environnement est arrivé à Sept-Îles ce mercredi matin. Le brise-glace Amundsen était également dans le secteur.
L’hélicoptère qui a survolé le secteur a permis d’observer plus de polluant que prévu.
En fin de journée, deux camion vaccum était sur le quai pour aspirer les nappes qui longent les abords.
« Au large la nappe est plus mince, indique M. Esclamadon. La quantité est faible, mais visuellement des airs c’est impressionnant. »
Il n’y aurait aucun risque environnemental selon Pêches et Océans Canada ainsi que le ministère pour lequel relève l’environnement, selon Éric Esclamadon.