Therry Pelletier, un passionné de chopper

Par Sylvain Turcotte 4:00 PM - 24 mars 2023
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Therry Pelletier à côté de son chopper 1977 qu’il apportera au Roll The Bones Show à Montréal en mai à titre d’invité de l’événement pour une deuxième année de suite. Il a déjà pris part une fois à ce rendez-vous comme spectateur. Photo courtoisie

On dit que les passions sont souvent transmises de génération en génération. Ça colle très bien à l’histoire de Therry Pelletier. Son père Luc lui a appris la mécanique, son beau-père Maxime Lavoie lui a donné la passion de la moto. Le Septilien carbure ainsi aux choppers.

Un chopper, c’est une moto typiquement américaine dont le cadre d’origine a été coupé pour être modifié.

C’est ce que Therry Pelletier, mécanicien de profession, fait depuis trois ans, en dehors du travail. Une passion qui lui vient aussi de son ami Louis Brassard, adepte de vieilles motos. 

S’il avait en tête d’y aller à une moto par année, l’homme de 26 ans en est plutôt à la deuxième version à partir de son modèle de 1977. « La première version ne me plaisait pas trop. »

Comme il est rendu planificateur entretien mécanique pour la Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire, M. Pelletier ne touche plus trop à la mécanique au travail. Il se reprend donc à la maison.

« Je trame là-dedans (les motos) depuis mon enfance », a dit celui qui a aussi réparé des vélos dans le passé.

Ce qui l’anime, c’est l’aspect créatif, « toutes les possibilités infinies quand tu modifies une moto. On part d’un modèle standard et on remonte de A à Z. L’esthétique et la mécanique vont ensemble. »

Il apprécie également la liberté et la fierté que ça lui apporte, de se dire que c’est lui qui a fait ça. « On fait la plupart des choses de nos mains. »

De rendre « vintage » une moto, ça vient avec le respect des styles, mais surtout le défi de trouver les pièces. « C’est rendu dispendieux. » Pour sa moto actuelle, Therry Pelletier mentionne avoir investi entre 4 000 et 5000$, en plus du 7 000$ pour son acquisition.

Il aime les vieux modèles. Il possède une 1996 avec laquelle il roule davantage. Il s’est déjà rendu à Québec avec. Son édition 1977, c’est surtout pour « l’exposure », ou aller se « chercher une crème glacée! »

Il se plait aussi dans ce milieu d’amis et initiés animés par les choppers, une communauté plus jeune, à qui il veut partager sa passion, mais également pour l’aspect rassembleur.

C’est d’ailleurs ce qu’il vivra le 20 mai, alors qu’il est invité pour une deuxième année de suite au Roll The Bones Show à Montréal.

« D’aller là, ça apporte de nouvelles idées, de nouvelles motivations. On passe du bon temps avec des passionnés. Je ressens aussi un sentiment de fierté d’être invité. » Il s’agit d’un des plus gros événements de motos antiques modifiées.

Sa chopper n’est pas encore au point, mais « ça achève. L’an passé, j’avais fini ça à la course et je savais que je pouvais faire mieux. »

Il a l’ambition d’un jour ouvrir son commerce, style café-entretien de motos. Même s’il est vendu Harley-Davidson, il pourrait se commettre sur d’autres marques, « toucher à toutes les clientèles ».

Un seul commerce offre ce genre de service (entretien de moto) à Sept-Îles, la Shop, à l’entrée est. « Il y a de la place pour deux. » Ce n’est toutefois pas pour tout de suite.