Le co-propriétaire du Café chez Sophie, André Therrien, a interpellé les élus lors de la séance du conseil du 13 mars de Sept-Îles concernant la possibilité d’autoriser les «food trucks».
M. Therrien a rappelé que les trois dernières années avaient été très difficiles pour les restaurateurs et qu’il serait injuste que de la compétition provenant de l’extérieur vienne à Sept-Îles seulement durant les périodes les plus achalandées.
« Les «food trucks» vont venir ici pour profiter de la manne et après cela, il parte à l’extérieur. Nous autres, on travaille d’arrache-pied pour être capable de conserver nos entreprises, de donner un service aux gens de Sept-Îles. Nous [les restaurateurs], on vit à Sept-Îles, on achète à Sept-Îles, on fait vivre du monde de Sept-Îles. Je serai toujours contre ça [les food truck] », a affirmé M. Therrien durant la période des questions de la séance publique du conseil.
Le restaurateur s’est toutefois dit ouvert à ce que les restaurants déjà présents à Sept-Îles puissent avoir un camion-restaurant.
Les «food trucks» ne sont pas présentement permis au centre-ville de Sept-Îles. Par contre, un comité se penche actuellement sur la question à savoir s’ils devraient l’être.
Le maire de Sept-Îles, Steeve Beaupré, ne cache pas qu’il y a une opinion favorable face à ce type de restauration. Il indique qu’il ressent un appétit de la part des citoyens pour que la Ville permette les «food trucks».
Selon lui, ils pourraient venir combler un manque dans l’offre de service, en particulier dans le secteur du Vieux-Quai.
« Moi, je vois cela comme une solution pour dynamiser le bas de la ville. Le but n’est pas de nuire aux autres restaurateurs de la Ville de Sept-Îles », affirme le maire de Sept-Îles qui croit que la cohabitation est possible entre les food trucks et les restaurateurs.
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