Sept-Îles a deux sauveteuses à la « Baywatch »

Par Sylvain Turcotte 12:00 PM - 24 février 2023
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Léandre Pagé et Mia Dupré, fières d’avoir réussi leur formation de Sauveteur national océanique au Costa Rica durant le congé des Fêtes. Photo courtoisie

Deux étudiantes du Cégep de Sept-Îles seront parmi les rares à pouvoir faire des sauvetages à l’image de ceux dans la mythique série Alerte à Malibu, grâce au niveau Sauveteur national océanique qu’elles ont récemment obtenu dans une formation au Costa Rica.

Mia Dupré et Léandre Pagé sont les deux seuls à avoir ce niveau actif à Sept-Îles, comme quoi c’est une denrée rare. Il permet d’effectuer des sauvetages en mer à partir de la plage, plutôt que seulement à la piscine.

Toutes deux âgées de 18 ans, elles ont cheminé dans les différents niveaux de la natation, mais aussi de sauveteur. Elles ont développé leur amitié grâce au travail. Mme Pagé donne d’ailleurs des cours à la piscine.

La nouvelle corde à leur arc, le niveau Sauveteur national océanique, c’est au Costa Rica qu’elles l’ont ajoutée du 26 décembre au 1er janvier.

« C’est un cours intense. C’est gratifiant d’avoir réussi, c’est un boost de confiance », de dire Mia Dupré.

Elle et Léandre Pagé ont clairement l’intention de se servir de ce nouveau brevet acquis et de mettre en pratique ce qu’elles ont appris.

« On peut aller partout dans le monde, découvrir des cultures », ajoute Léandre.

Leur souhait serait notamment d’aller travailler à Ocean City, au Maryland, « c’est reconnu là-bas, ce serait une job de rêve », ont-elles laissé entendre, tout en restant ouverte à d’autres endroits, nommant la Californie et le Mexique.

D’ailleurs, Mia Dupré part pour Ocean City le 5 mars, pour une journée de tests et un camp d’une semaine. Léandre Pagé devra attendre.

Les deux ont déjà en tête de partir après la session de Cégep, ou l’an prochain. « On regarde déjà pour le visa de travail. »

« On est dans l’âge de faire ça. L’été, on est en vacances trois mois. On veut voyager. »

Quand ce sera le temps, il est clair qu’elles veulent se requalifier. Elles doivent le faire aux deux ans. « On a une vie à vivre, c’est ce qu’on va faire. »

Au Costa Rica

Pour en arriver là, les deux amies n’ont pas réfléchi trop longtemps quand l’idée de suivre le niveau sauveteur national océanique a fait l’objet de discussions. Elles ont décidé d’embarquer dans l’aventure.

Et comme elles ne voulaient pas mettre de wetsuit pour suivre la formation à Gaspé (seul endroit offert au Québec), elles ont opté pour rien de moins que le Costa Rica.

« On a pu apprendre de nouvelles façons de surveiller. Ailleurs, on ne sauve pas de la même façon. Au final, ça se ressemble, car on veut arriver au même résultat », ont expliqué celles qui soutiennent avoir aussi appris de leur coloc sur place, un Français.

« Chaque plage est différente. Il faut apprendre à observer les courants », précise Léandre Pagé.

Pour cette dernière, les formations de sauveteur lui ont permis d’avoir confiance en elle. Dans le cas de celle de sauveteur océanique, d’aller chercher quelqu’un en mer, « c’est beaucoup d’adrénaline. » Elle aime aussi le sentiment de pouvoir aider les gens, d’aller plus loin.

En riant, mesdames Dupré et Pagé diront que d’être sauveteur leur permet d’aller gratuitement aux bains en longueur.

Pour la suite de leurs études, une a en tête d’aller en orthophonie, l’autre en aviation.

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