Le Capelan roule, un podcast d’ici

Par Vincent Rioux-Berrouard 6:00 AM - 17 février 2023
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Souhaitant mettre en valeur les histoires de la Côte-Nord et ceux qui y habitent, Ann-Édith Daoust, propriétaire de l’entreprise Capelan, a lancé un podcast.

La genèse de projet est née lorsqu’elle en était à ses débuts comme entrepreneur. Voulant développer ses compétences entrepreneuriales, elle a commencé à écouter beaucoup de podcasts. Elle a alors réalisé tout l’intérêt de ce médium pour mettre de l’avant le parcours de d’autres entrepreneurs.

« Le podcast part d’un désir personnel d’être connecté avec d’autres entrepreneurs pour échanger sur nos réalités », dit-elle.

Dans le climat actuel, où la fermeture d’entreprises a fait la manchette dernièrement, elle espère pouvoir inspirer, ou stimuler les gens qui souhaitent lancer leur entreprise.

Avec cette plateforme, Ann-Édith Daoust veut aussi donner la parole aux artistes et aux travailleurs autonomes.

« On a des artistes locaux sur la Côte-Nord qui vivent, ou essaie de vivre de leur art. Je me suis donc dit que ça pourrait être chouette d’avoir des discussions, parce qu’ils font rouler l’économie », souligne Mme Daoust.

« Je veux amener et dire haut et fort, avec ce podcast, que tous nos entrepreneurs, nos artistes, nos travailleurs autonomes…sont tellement importants pour notre écosystème social et économique », ajoute-t-elle.

C’est la comédienne Eve Ringuette qui est l’invitée du tout premier épisode d’une durée d’environ une heure, il est disponible sur Youtube.

Mme Daoust souhaite parler à des gens provenant de tous les coins de la Côte-Nord, de Tadoussac à Blanc-Sablon, en passant par Anticosti. « J’ai envie de faire le tour de la Côte-Nord avec le podcast », dit-elle.

Bien que le balado soit avant tout une discussion, Ann-Édith Daoust posera toujours deux questions à tous ses invités : quel est ton rapport au capelan et quel impact veux-tu avoir sur la Côte-Nord.

Une nouvelle expérience

Ayant été chroniqueuse à la radio d’Ici Côte-Nord, on pourrait croire que de se retrouver devant un micro pour le podcast était une simple formalité, mais ce n’était pas le cas.

« J’étais super nerveuse lors de l’enregistrement du premier balado. Même si j’ai fait de la radio, je ne faisais pas d’animation. Faire de l’animation n’est vraiment pas la même chose que réaliser une entrevue. Le podcast se veut vraiment une discussion entre deux personnes », souligne Ann-Édith Daoust.

Malgré tout le stress qu’elle avait, elle croit que d’offrir cet espace à différents acteurs nord-côtiers est important.

Bien que le balado s’adresse aux gens du monde entrepreneurial, toutes personnes qui s’intéressent à la Côte-Nord devraient y trouver leur compte, souligne Mme Daoust.

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