Décidons nous-mêmes ! clame le Bloc québécois

Par Colombe Jourdain 9:02 AM - 2 février 2023
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Le Bloc québécois a fait connaître ses priorités pour la session parlementaire amorcée lundi. Photo courtoisie

Les parlementaires sont de retour à la Chambre des communes à Ottawa depuis lundi et s’il y a un mot d’ordre au sein du Bloc québécois, c’est Décidons nous-mêmes ! Cela vaut pour les dossiers de compétence provinciale, tels que la santé, l’immigration et la langue française.

Marilène Gill, députée de Manicouagan, est consciente que ces dossiers doivent être défendus tant à Ottawa qu’à Québec et ce sont des sujets qui préoccupent la population, surtout au niveau du logement, de l’assurance-emploi et de l’inflation.

« Il y a beaucoup de dossiers. Défendre l’argent, le panier d’épicerie, l’inflation. Déjà chez nous, tout coûte plus cher », mentionne Mme Gill.

L’immigration est un autre cheval de bataille du Bloc québécois qui est d’avis que c’est au Québec de choisir le nombre d’immigrants qu’il veut bien recevoir.

« La question de l’immigration est là aussi. Je viens d’une tournée en Minganie et partout, les gens nous en parle. On veut qu’il y ait des gens qui viennent s’installer chez nous. C’est un gros dossier. Ce n’est pas juste le chemin Roxham, mais tout ce qui se passe présentement, tous les retards », ajoute-t-elle.

Langue française

Le Bloc québécois se veut le défenseur du français à Ottawa qui « ne doit plus se mêler des compétences du Québec ».

« On a déjà une loi qui est assez forte pour défendre le français en milieu de travail, le droit des gens de parler en français sur leur milieu de travail. Il peut y avoir d’autres langues, pas de problème, mais il faut être capable de fonctionner en français », souligne la députée de Manicouagan sur la protection du français et l’application de la Loi 101 aux entreprises sous juridiction fédérale.

« Il faut que ce soit appliquée au Québec. Tout le monde est d’accord, les syndicats, les travailleurs sont d’accord, il faut que ce soit fait. Mais ça traîne en longueur ce projet de loi-là et on n’a pas l’impression qu’il va aboutir », mentionne la députée.

Les autres priorités du parti seront de protéger la clause dérogatoire afin de préserver les décisions prise à l’Assemblée nationale. Le parti s’insurge également contre les contrats de plusieurs millions de dollars entre Ottawa et la firme McKinsey.

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