Killing Daisies sur le même line up que Pennywise
Killing Daisies, c’est Nadia Guillemette à la voix, Yves Landry à la guitare, Dave Bourgeois a la basse, Denis Dumais à la batterie et Francis Lévesque à la guitare. Photo courtoisie
Nadia Guillemette, Yves Landry, Denis Dumais, Francis Lévesque et Dave Bourgeois se rapprochent de la cour des grands du punk rock. Le groupe Killing Daisies de Sept-Îles sortira bientôt un premier album, une carte de visite pour les festivals.
C’est à l’automne 2019 que Killing Daisies a pris forme. « On a rapatrié tout ce beau monde pour faire un beau petit groupe », laissent entendre Nadia et Yves. Et c’est un des rares groupes de punk rock au Québec avec une voix féminine.
Il y a toutefois belle lurette que Yves et Denis jouent ensemble. Ça date du temps des bars avec Trendy Five.
Les cinq membres ne jurent, ou presque, que pour le punk rock. « Le punk rock, on a ça dans le sang depuis qu’on est jeunes, c’est dans nos oreilles depuis l’adolescence. C’est de la musique avec beaucoup d’émotions, c’est rapide, mais mélodique », diront-ils.
Leurs influences? « On en a tellement. On a une palette très vaste. » Ils se permettront de nommer Lagwagon, NOFX et No Use for a name.
« On aime beaucoup la musique. Nos influences sont plus élargies que juste le punk rock. On est des mélomanes toute la gang. » Disons qu’ils apprécient pas mal tous les genre… sauf le western, « qu’on joue des fois pour rigoler. »
Premier album
Cette passion pour le punk rock, ils veulent l’amener à un autre niveau. Pour faire leur place, ça leur prenait un premier album, leurs propres compositions.
« Pour faire des shows, il fallait créer notre propre matériel pour des premières parties, avoir notre propre identité. » Ce sera aussi la carte de visite de Killing Daisies.
Ce premier album, en anglais, est en fin de processus de création. Il est à l’étape du mixage. Il devrait être disponible en mars. Et un deuxième est déjà dans les plans.
L’enregistrement s’est fait dans un studio de Québec avec comme ingénieur de son David Lizotte. « Nous devrions être sur (Maison de production/Label de… ) People of Punk Rock Records (ma, mais ce n’est pas confirmé, mais 99% des chances que ce le soit », assure Yves.
À quoi ressemblera ce premier opus? « C’est une palette de goûts dégourdis, avec une sonorité pop et hardcore. Ce n’est pas linéaire. Il est difficile de s’autodéfinir soi-même », expliquent-ils.
On y retrouvera sept chansons, avec des messages positifs. « Dans nos paroles, il y a de la sagesse. Il y a de la maturité dans le groupe. »
L’objectif des membres du groupe septilien est de faire partie de la scène punk rock au Québec. « C’est un rêve qu’on caresse depuis qu’on est jeunes », mentionne Yves. « Je me sens sur mon X », renchérit Nadia.
Ils ressentent aussi un nouveau souffle pour le punk rock au Québec.
Selon eux, il y a une curiosité qui est là avec les radios underground et une scène fleurissante. Les jeunes s’intéressent à ça. Le punk rock est revenu, parlant notamment de l’affluence du groupe The Offspring lors de son passage au Québec à la fin de l’été 2022.
Parmi les grands
Avec cet album bientôt en main, Killing Daisies aura la chance de fouler la scène lors du Red Bridge Fest de Pont-Rouge en juin, festival familial de musique punk qui accueille près de 3 500 personnes par jour.
C’est un des responsables de l’événement qui a vu le band en spectacle qui leur a ouvert la porte.
« On est privilégié de faire partie de ce line up (Pennywise, Lagwagon, Good Riddance,…). On est comme le groupe mystère. On n’a rien, qu’un petit extrait. On va s’amuser et profiter du moment présent ».
Killing Daisies ouvrira la journée du samedi 10 juin pour environ 30 minutes. Il y a déjà plusieurs personnes de Sept-Îles qui se sont procuré leurs billets. « On sent déjà un engouement, il y a une attente. »
Nadia se réjouit de jouer dans le même festival où se retrouveront ses groupes préférés d’adolescence.
« J’aime faire des shows. Ça m’impressionne comme quand je m’en vais au cirque. »
Yves et Nadia soulignent que le groupe voit leur participation au festival à Pont-Rouge comme une porte d’entrée. « On est catapulté dans le monde des grands du jour au lendemain, c’est une opportunité de se faire voir. »
Ah oui! Si vous êtes l’employeur d’un des membres de Killing Daisies, soyez rassurés, ils ne veulent pas vivre de la musique. « On veut s’amuser, s’épanouir avec ce passe-temps. On partage notre passion pour la musique. »
Killing Daisies sera en show le 11 février, à Sept-Îles, au Centre des congrès, question notamment de prendre le pouls de leurs compositions. Pour les détails sur l’achat de billets, consultez la page Facebook du groupe. Il aimerait aussi être d’événements qui se tiennent ici. Le message est lancé.
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