Toujours un petit stress Chez Sophie

Par Sylvain Turcotte 1:30 PM - 24 novembre 2022
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Brigitte Cloutier, co-propriétaire de Chez Sophie, aimerait bien qu’il y ait de la relève pour son restaurant.

Brigitte Cloutier du restaurant Chez Sophie doit toucher du bois pour qu’il n’arrive rien à ses deux cuisiniers. S’il en maque un, elle doit pallier, et c’est là que le stress embarque.

Quand il n’y a pas de problème, tout va Chez Sophie. Le restaurant est plein en tout temps lors des quatre soirs d’ouverture, du mercredi au samedi. C’était aussi le portrait avant la pandémie.

Brigitte assure qu’elle ne peut ouvrir davantage de jours ni offrir à nouveau les dîners.

« Je ne peux pas ouvrir plus que quatre jours avec le personnel qu’on a. Je suis toujours sur le gros stress avec deux cuisiniers. Si un tombe malade, je suis dans le trouble », mentionne-t-elle.

En pareille situation, elle doit se retrouver en arrière « et ça impacte sur le service. » Elle mise toutefois sur des cuisiniers, Carmen et Jean-Philippe, qui sont en poste depuis quelques années déjà. Ses serveuses travaillent aussi à d’autres endroits.

Pour ce qui est des dîners, la co-propriétaire (avec son mari André Therrien) aurait besoin d’une deuxième équipe. Elle soutient aussi que le midi ce n’est pas rentable financièrement, notamment parce que les gens ne consomment pas de boisson et qu’elle doit « donner » soit la soupe ou le dessert.

Quoi faire?

Mme Cloutier indique qu’il n’est pas évident attirer des cuisiniers sans pour autant hausser les prix des repas. La loi ne permet pas le partage des pourboires avec les cuisiniers. Seulement pour les take out.

« Tout augmente, il faut aller chercher ailleurs. »

À titre d’exemple, le prix de son huile pour la friteuse a quadruplé. Et on vous épargne le reste de l’approvisionnement.

« Il faut être un bon gestionnaire et être aussi chanceux. »

Elle assure que la restauration est un beau domaine, malgré ses défis, notamment ceux liés à la main d’œuvre. « On aime ça », dit-elle, même si ce fut difficile avec la COVID et que l’aide des gouvernements n’a pas tout absorbé.

Brigitte et André opèrent le restaurant depuis dix ans. Ils voudront passer à autre chose éventuellement. Ils aimeraient bien qu’un couple prenne la relève de Chez Sophie. « On ne veut pas l’enlever aux gens de Sept-Îles. « On est encore là, mais on veut se libérer. »

Mme Cloutier conclut en disant que plus il y a de restaurants dans le milieu, plus il y a de l’achalandage et de la diversité. « Il faut juste avoir des créneaux différents. La qualité de vie est importante à Sept-Îles. »

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