Plonger dans le monde de la pêche avec le balado Élevé dans la brume

Par Vincent Rioux-Berrouard 8:30 AM - 11 novembre 2022
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Le balado Élevé dans la brume nous amène à bord du Lyne-Danielle. Il s’agit du bateau bleu, à droite, sur la photo. Photo courtoisie

C’est dans une expérience immersive dans le monde de la pêche en Basse-Côte-Nord que nous convie le balado Élevé dans la brume.

Réalisé par la radio communautaire de Tête-à-la-Baleine, les cinq épisodes nous permettent de suivre la dernière saison de pêche du crabe et du homard, dans cette petite communauté d’une centaine d’âmes de la Basse-Côte-Nord.

Le balado est le fruit du travail d’Alain James Dubé qui a été sur le terrain pour enregistrer du début avril jusqu’à la mi-juillet. Dans Élévé dans la brume, il cherche à mieux comprendre ce que c’est être pêcheur.

« Il est possible de lire ou d’avoir des informations sur l’industrie de la pêche d’un point de vue économique. Moi, ce que je voulais savoir, c’est comment ça se passe sur un bateau de pêche. C’est quoi leur quotidien », indique M. James Dubé.

Cette communauté de la Basse-Côte-Nord était le lieu parfait pour y faire un tel documentaire, parce que plusieurs résidents vivent au rythme de la pêche, souligne le réalisateur.

Durant le balado, on nous amène directement sur le bateau de pêche avec les nombreux intervenants, qui ont accepté avec générosité, selon Alain James Dubé, de participer à ce documentaire audio.

« Tête-à-la-Baleine, c’est un petit village où tout le monde se connaît et se parle. Donc, une fois que je me suis présenté et que j’ai expliqué mon projet, les gens étaient ouverts à participer et à m’aider », explique-t-il.

Réussir à enregistrer sur un bateau ne fut pas une mince affaire pour le maître d’œuvre de ce balado. Le défi fut notamment d’obtenir des extraits de qualité alors que le moteur qui était en marche émettait un son très fort.

Toutefois, c’est justement en allant avec les pêcheurs en mer que le balado permet d’être une expérience immersive de cette industrie, souligne Alain James Dubé.

Il espère que le balado permettra de faire rayonner le village de Tête-à-la-Baleine, qui est très peu connu en dehors de la Côte-Nord. Un autre but sera de faire comprendre aux gens tout le chemin et les efforts effectués pour que des fruits de mer se retrouvent dans leur assiette.

« On va à la poissonnerie ou à l’épicerie pour acheter nos fruits de mer et on ne pense pas d’où ils viennent. On ne pense pas à tout le travail qu’il y a derrière cela. Les pêcheurs travaillent des journées entières. Le balado, c’est vraiment pour apprécier le travail des pêcheurs qui nous permettent d’avoir des fruits de mer », dit Alain James Dubé.

Au niveau personnel, le réalisateur affirme avoir été marqué par la passion qui anime les pêcheurs dans la pratique de leur métier. Il s’agit d’une bonne leçon de vie qui peut s’appliquer à tout le monde.
Les cinq épisodes du balado sont disponibles au www.elevedanslabrume.com.

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