Des débuts prometteurs pour Maxim Lessard

Par Sylvain Turcotte 6:00 PM - 9 novembre 2022
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Maxim Lessard (en bleu) a livré son troisième combat, en démo, vendredi lors du Gala de boxe amateur olympique à Sept-Îles. Photo Stéphane Gendron

Le hockey a longtemps fait partie de la vie de Maxim Lessard, même si elle n’a que 17 ans. Toutefois, depuis quatre ans, la Septilienne d’origine est animée par une nouvelle passion : la boxe.

Maxim voulait lâcher le hockey, un sport qui a occupé une bonne partie de son enfance. Les Lessard en ont passé du temps (et ils en passent encore) dans les arénas.

« Depuis que je suis bébé que mes parents me traînent dans les arénas. »

Maxim aura suivi les traces de ses frères Jacob et Thomas, commençant à l’âge de 5 ans. Sa sœur jumelle Frédérick a aussi joué.

Lors de son année de secondaire 4, Maxim a pratiqué le hockey, le basketball, la ringuette et la boxe.

L’arrivée de sa nouvelle passion, la boxe, l’a aidée à lâcher le hockey. « Je voulais essayer ça. »

Elle commence sa quatrième année dans la boxe.

Si les deux premières années c’était pour le plaisir au Centre d’entraînement Free-Fight 7Î, elle a pris goût au combat, à la compétition, l’an passé. « J’ai essayé le sparing et j’ai accroché », a-t-elle dit.

Elle a livré son premier combat en avril dernier, à Jonquière. Verdict : Maxim Lessard, gagnante.

Même résultat à la fin octobre, à Victoriaville, lors des Gants dorés. Une nouvelle catégorie s’était ajoutée, 0 à 5 combats pour les 17 ans et moins. Maxim est sortie victorieuse par arrêt de l’arbitre au deuxième ronde, face à une boxeuse de Val-d’Or.

La Septilienne aime l’ambiance de son nouveau sport, « l’adrénaline quand tu rentres dans le ring. À Sept-Îles, on se sent en famille au club, c’est un autre monde ».

Maxime retrouve d’ailleurs le même esprit au Club de boxe de Sherbrooke. Elle est en Estrie pour sa première année de Cégep en techniques policières. Ce sont les entraîneurs de Sept-Îles qui lui ont recommandé son nouveau club.

Maxim se nourrit de la discipline que demande un combat. D’entrer dans le ring, d’avoir fait le poids, c’est déjà une victoire pour elle. « Rendue là, tu sais que tu es capable. » La boxe lui permet de se défouler, de faire sortir son surplus d’énergie. « Ça me sort de ma bulle. »

Entre les câbles, Maxim se définit comme une fille qui a du chien. « Quand j’arrive dans le ring, ce n’est pas pour faire une parade. » Elle n’a toutefois pas encore un style bien à elle. « J’apprends à me connaître. Je n’ai pas encore d’expérience pour savoir ça (son style). »

Quand elle enfile les gants, Maxim dit entendre son père (Michel) dans sa tête lui rappeler l’importance de se donner autant à l’entraînement qu’en match, ce qu’il lui disait du temps qu’elle jouait au hockey. On performe comme on pratique.

Ses ambitions? Maxim veut juste continuer de s’amuser. « On verra où ça va me mener. »

Elle voudrait bien suivre les traces d’Anne Marcotte, championne canadienne, qui s’entraîne à Sherbrooke. « J’aimerais bien me rendre-là, c’est un but. Même aux Olympiques », avoue celle qui a aussi comme modèle Kim Clavel, une boxeuse qui lui ressemble physiquement.

Toutefois, il y a les études en priorités.

Lors du Gala de boxe amateur olympique qui a eu lieu à Sept-Îles vendredi dernier, Maxim Lessard y était pour un combat démo. Elle était contente de combattre devant sa famille. Elle aurait souhaité un vrai combat, mais dans un autre sens, ça lui enlevait un stress pour ne pas décevoir sa famille.
La date de son prochain affrontement dans le ring n’est pas connue.

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