20 avril 2024
La Compagnie de navigation des Basques (CNB), qui opère le traversier Trois-Pistoles – Les Escoumins, s’est illustrée lors du Sommet entrepreneurial des Basques le 22 octobre en remportant le prix coup de cœur du jury.
Une surprise pour le capitaine du navire, Jean-Philippe Rioux, qui représentait l’entreprise lors de la soirée tenue au Centre sportif Jean-Claude Bélisle de Saint-Jean-de-Dieu. « On s’était inscrit dans la catégorie Ressources humaines, alors je ne m’attendais pas du tout à gagner », affirme-t-il.
La CNB faisait également partie des neuf entreprises jubilaires comptant plus de 20 années d’activités professionnelles au sein de la même famille, qui ont reçu une plaque honorifique pour souligner l’importance de leur présence dans la région. Elle cumule 27 années de service.
« Pleins de surprises et d’émotions », témoigne M. Rioux mentionnant que ces prix clôturent bien les dernières années de mobilisation qu’a connues la compagnie.
Selon Marie-Hélène Proulx, coordonnatrice du Sommet entrepreneurial des Basques, « les dirigeants de la CNB ont su mobiliser les acteurs du milieu pour que les retombées économiques majeures continuent de profiter à toute la communauté des Basques ».
Une excellente saison
L’année 2022 s’est avérée très positive pour le traversier Trois-Pistoles – Les Escoumins. « Nous avons eu une excellente saison, commente le capitaine. Ce n’est pas une année record parce que 2019 sera vraiment difficile à battre, mais il s’agit d’une des bonnes années. »
Le record de l’année 2019, atteignant les 37 000 passagers, est attribuable au début de saison précoce (1 mois plus tôt) ainsi qu’à l’absence de la traverse de Matane.
La saison actuelle s’est conclue le 11 octobre avec plus de 32 000 passagers sont montés à bord du traversier. « Je n’ai pas encore les chiffres exacts, mais entre 10 000 et 12 000 véhicules ont embarqué sur le navire », confirme Jean-Philippe Rioux.
La saison n’a pas été marquée par des bris mécaniques majeurs, mais plutôt par la hausse des coûts du diesel.
« Il a fallu ajuster nos tarifs en conséquence. On pouvait charger 2 $ à 2,50 $ de plus par personne pour traverser », soutient Jean-Philippe Rioux, rappelant que le diesel est la deuxième plus importante dépense de la compagnie.
Le capitaine s’affaire maintenant à préparer l’hivernation de l’Héritage 1 qui s’échouera de façon volontaire dans son lit d’hiver à la marina de Trois-Pistoles. « On attend les grosses marées d’automne pour procéder à l’échouage du bateau à un endroit stratégique », conclut-il.
