19 avril 2024
Le taux de diplomation au secondaire, ainsi que de qualification à des métiers spécialisés, est passé en 2022 à 74,9 % sur la Côte-Nord, tous les centres de services scolaires confondus. Il s’agit d’une diminution de 0,5 % par rapport à l’année précédente.
Plus précisément, c’est le Centre de services scolaire du Littoral qui performe le mieux dépassant même la moyenne québécoise du réseau public qui affiche 79 %. Son taux de diplomation et qualification atteint 82,8 %, une baisse de près de 3 % comparativement à 2019-2020.
Au Centre de services scolaire de l’Estuaire, les élèves du secondaire ont été diplômés à 77,5 %, une meilleure note que lors de la période précédente alors que le taux atteignait 73,9 %.
Pour ce qui est des étudiants du Centre de services scolaire du Fer, ceux-ci obtiennent un taux de diplomation et de qualification de 72,9 %, soit une diminution de 3,4 % si on le compare à la cohorte de 2019-2020.
Finalement, le Centre de services scolaire de la Moyenne-Côte-Nord affiche le plus bas taux des quatre centres. Celui-ci s’élève à 68,9 %, une baisse de 3,4 %.
Partout toutes les régions administratives de la province, la Côte-Nord est parmi les moins performantes en terme de diplomation. Elle arrive tout juste derrière l’Abitibi-Témiscamingue (72,8 %) et le Nord-du-Québec (44,3 %).
C’est ce que démontrent les plus récentes statistiques du ministère de l’Éducation, en se basant chaque année sur une cohorte de nouveaux inscrits en 1re secondaire. On y mesure le pourcentage de ceux qui ont obtenu un diplôme ou une qualification du secondaire après 5, 6 et 7 ans.
On constate aussi que le taux obtenu chez les filles est beaucoup plus élevé que chez les garçons. Il atteint 81,1 %, une baisse de 0,3 % comparativement à l’année précédente. L’écart entre les garçons et les filles s’élève donc à 13,1 %, les garçons ayant obtenu un taux de 68 %.
Cet écart est plus présent au Centre de services scolaire du Fer alors que 81,7 % des filles ont réussi à obtenir leur diplôme pour seulement 63,1 % des garçons. La différence atteint aussi 10 % au Centre de services scolaire de l’Estuaire, les filles étant plus diplômées que leurs confrères.
Le rapport produit par le ministère de l’Éducation se veut une façon de permettre « aux organismes scolaires d’obtenir des renseignements qui serviront à évaluer leurs actions éducatives, à apprécier leur rendement dans le temps et à comparer leur situation à celle des autres organismes scolaires ».
Depuis la cohorte de 1998, le taux de diplomation et de qualification par cohorte a progressé régulièrement pour l’ensemble du Québec. Ce taux est passé de 70,4 % à 82,1 % au cours des 16 dernières années (de la cohorte de 1998 à la cohorte de 2014).
« Cependant, en analysant seulement les quatre dernières cohortes, on observe une certaine stabilité. En effet, pour l’ensemble du Québec, le taux de diplomation et de qualification par cohorte au secondaire après 7 ans est pratiquement le même pour les cohortes de 2011 à 2014 », mentionne-t-on dans le rapport publié en septembre.
