Les policiers de la SPUM ont une entente de principe

Par Sylvain Turcotte 9:19 AM - 9 août 2022
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La présidente du syndicat de la Sécurité publique de Uashat mak Mani-utenam (SPUM), Audrey Ringuette, soutient que l’entente de principe avec ITUM procure de belles améliorations aux policiers. Photo courtoisie

Finis les véhicules de patrouilles avec les collants en signe de revendication et les chandails jaunes. Il y a une entente de principe entre la Sécurité publique de Uashat mak Mani-untenam (SPUM) et le conseil de bande ITUM.

La présidente du syndicat de la SPUM, Audrey Ringuette, a fait savoir que son syndicat et ITUM se sont entendus sur une entente de principe le 29 juillet, au terme de négociations qui se sont tenues dans les jours précédents. Les policiers étaient sans contrat de travail depuis le 1er juillet 2021.

La nouvelle convention, valide jusqu’en 2026, comprend notamment une entente sur l’équité salariale, la reconnaissance de permanence et une augmentation annuelle liée au coût de la vie.

« C’est une belle amélioration. On est satisfait des pourparlers avec l’employeur », a mentionné Mme Ringuette, même si les conditions ne sont pas encore celles des policiers de la SQ, selon ses dires. « Pour l’instant, c’est notre réalité. »

L’entente chez les seize policiers d’ITUM n’est cependant pas passée à l’unanimité.

« C’est un bon avancement, mais on a besoin de personnel. On est en sous-effectif », ajoute Audrey Ringuette, avançant que ça prendrait un minimum de cinq nouveaux agents.

Elle espère que les avantages gagnés permettront la rétention du personnel et de recruter d’autres policiers.

La signature de l’entente est prévue à la mi-août. Le conseil de bande Innu Takuaikan Uashat mak Mani-utenam doit analyser l’entente de principe. Au moment d’écrire ces lignes, Le Nord-Côtier n’avait pas obtenu les réactions d’ITUM.

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