COVID-19 : la vaccination des enfants de six mois à quatre ans se mettra en branle la semaine prochaine

Le Dr Richard Fachehoun, directeur de santé publique de la Côte-Nord, a fait un bilan de la situation de la COVID-19 sur la Côte-Nord lors d’un point de presse vendredi matin. Des informations supplémentaires ont été annoncées, suivant notre article plus tôt cette semaine, quant à la vaccination des tout-petits.

Le vaccin pour les enfants de six mois à quatre ans sera disponible dès la semaine prochaine, suite à l’approbation du vaccin pour les plus jeunes par Santé Canada. La dose que ces enfants recevront représente le quart de la dose adulte.

Les tout-petits sont, selon le Dr Fachehoun, quatre à cinq fois plus à risque d’hospitalisation que les plus grands. Des complications peuvent survenir comme le syndrome inflammatoire de l’enfant ou même la COVID longue.

Un petit qui a déjà eu la maladie ne nécessitera qu’une seule dose et pour les autres, il est conseillé d’obtenir une deuxième dose après huit semaines. Par contre, pour les enfants plus à risque, avec des maladies chroniques, un faible système immunitaire ou pour les enfants prématurés, une troisième dose sera suggéré.

Pour les parents qui ont des questions au sujet de la vaccination de leur enfant, il est toujours possible de consulter leur médecin traitant, le CISSS de la Côte-Nord ou le site web du gouvernement du Québec dédié à la COVID-19.

Rappel

Le Dr Fachehoun a réitéré les conseils de base pour se protéger contre la COVID-19 : port du masque, distanciation de deux mètres, lavage des mains afin de limiter la transmission communautaire, surtout dans les endroits clos ou bondés.

Il en a également profité pour rappeler que les personnes qui attrapent le virus demeurent contagieuses pendant 10 jours. L’isolement est d’une durée de cinq jours après l’apparition des premiers symptômes et les cinq jours suivants, le masque doit être porté lors de toutes sorties publiques.

« La situation demeure fragile avec 52 hospitalisations sur la Côte-Nord et une dizaine d’éclosions dans les installations du CISSS (Centre intégré de santé et de services sociaux) de la Côte-Nord. Il faut essayer de limiter la transmission afin de pouvoir maintenir les services dans le réseau », souligne le directeur de santé publique de la Côte-Nord en appelant à la prudence.