Arrivée en Minganie, le temps ralentit, la fraîcheur du vent est rassurante, le son des vagues rappelle la force d’une communauté tissée serrée. La route appelle instinctivement aux vacances. Le temps est bon.
La réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan est un des joyaux de la MRC de la Minganie pour sa plus grande concentration de monolithes au Canada. Ses îles et ses îlots sont situés entre Longue-Pointe-de-Mingan et Aguanish. L’archipel est composé de paysages pittoresques, d’eau salée à perte de vue, d’une faune surprenante et d’une flore luxuriante. Les voyageurs, qu’ils soient contemplatifs, curieux, aventureux, s’émerveilleront à coup sûr, en solo, en couple ou en famille.
Être insulaire le temps d’un séjour
Sur l’île Quarry, on retrouve plus de 10 kilomètres de randonnée, des trottoirs en bois qui mènent à une forêt boréale, quelques falaises, des landes, des tourbières, des belvédères avec une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent. Plusieurs géants de calcaire ont été sculptés par le vent, l’eau salée, le gel et dégel. D’ailleurs, il est possible d’y habiter le temps de quelques jours.
Les tentes oTENTik créées et entretenues par les employés de Parc Canada permettent aux visiteurs un maximum de confort. Cinq à six personnes peuvent y loger confortablement. Ces prêts-à-camper offrent tout l’équipement nécessaire tel que : poêle au propane, barbecue, lits superposés, plancher de bois surélevé, lumière à pile ou solaire et table avec plusieurs chaises. Des toilettes sèches sont aménagées non loin des tentes. Il y a également un coin pour le feu de camp à partager près de la table de pique-nique privée. Les couchers de soleil sont magiques.
L’île est accessible notamment par l’entreprise Service maritime Boréale qui offre plusieurs croisières ainsi qu’un service de navettes pour transporter les campeurs et leurs bagages. Les bureaux sont situés à Havre-St-Pierre, au Portail Pélagie-Cormier. Il n’est pas rare d’apercevoir des baleines et des phoques lors d’une sortie en mer en balayant nos yeux sur l’eau. Arrivée sur l’île, des randonnées entre 0,6 km à 10,8 km sont offertes au choix, avec un guide ou en parfaite autonomie. Le guide des marées est un très bon allié, si vous ne souhaitez pas vous mouiller les pieds.
Partons la mer est belle
C’est en 1988 que la famille Loiselle offre ses premières excursions vers les îles Mingan. Aujourd’hui, l’entreprise propose plusieurs circuits dont « Pure découverte » qui permet de visiter le secteur ouest de l’Archipel-de-Mingan, dont l’île Nue et l’île aux Perroquets. Sur ces îles, les visiteurs sont accueillis par des guides-interprètes de Parc Canada, qui facilitent la compréhension de ce qui compose les îles et leur histoire. De belles rencontres sont à faire. Avant le départ, rendez-vous au conteneur de l’entreprise, là où les vestes de sauvetage sont entreposées. La propriétaire, Suzie Loiselle, accueille les visiteurs avec son sourire éclatant et son accent si attachant, propre au Minaganois et Minganoises.
Jacques Gélineau est capitaine de bateau. Passionné de la mer et de sa faune, il aime partager ses découvertes, ses projets et ses connaissances avec les gens. Ce Montréalais d’origine aime profondément ce qui compose les eaux nord-côtières. On peut presque deviner sur son visage bronzé et dans ses yeux bleus vifs toutes les heures qu’il a passées en mer.
Marilyne Perreault, guide-interprète de Parc Canada, a étudié en protection de la faune. Son sourire est contagieux. Lorsqu’on met les pieds sur l’île, elle propose une escale d’une heure sur l’île Nue, à marcher, découvrir, interpréter l’immense beauté des lieux avec humour et légèreté. Elle souhaite rester sur l’île toute sa vie, a-t-elle affirmée avant de saluer les visiteurs quittant l’île. Elle a eu la gentillesse d’offrir une carte souvenir à Félix, 7 ans, visiblement fier de ses trouvailles. Touchante rencontre, touchante Marilyne. Touchante île Nue.
L’Île aux Perroquets est située dans un secteur difficile à la navigation, malgré ses 150 mètres de large par ses 300 mètres de long. Son phare mis en fonction en 1988, a été en opération par plusieurs gardiens, dont le comte Henry de Puyjalon et Placide Vigneault. Plusieurs écrits traitent de leur quotidien sur l’île tout comme Mary Collin-Kavanagh, l’épouse de l’avant-dernier gardien de phare, Robert Kavanagh. Son recueil « Femme de gardien de phare » raconte sa vie en Minganie, dont ses 25 années passées sur l’île.
Aujourd’hui, la Corporation de l’Île aux Perroquets, un organisme à but non lucratif, offre des chambres et des repas mettant en valeur les saveurs locales. Il est également possible de seulement faire une escale d’une heure pour faire l’observation des oiseaux, dont le somptueux macareux moine et le Petit Pingouin. Un musée y est aménagé pour mieux comprendre l’histoire de l’île.
Partir vers l’Archipel-de-Mingan en voguant l’estuaire du Saint-Laurent, c’est comprendre l’immensité fragile de nos écosystèmes et la diversité impressionnante des formes de vie qu’on y retrouve. Chaque visite est unique, chaque souvenir est inoubliable.
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