Pédagogie par la nature et nouvelles places en CPE

Par Marie-Eve Poulin 6:00 AM - 30 juin 2022
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L’éducatrice apporte des cartons en forêt pour que les enfants puissent identifier leurs trouvailles ou jouer à chercher ces objets de la nature. Photo: Catherine Tremblay Alix

C’est grâce à une subvention de 100 000$ offerte par la Société du Plan Nord que cinq CPE de la région ont pu recevoir la formation Alex- l’éducation par la nature et s’équiper pour que les enfants puissent affronter le climat nord-côtier.

Le CPE Les p’tits Bécots situé à Baie-Comeau, est si l’on peut dire, le pionnier en matière de pédagogie par la nature sur la Côte-Nord.

Depuis un bon moment déjà, ils mettent en application la pédagogie par la nature qui fait le bonheur des petits et grands.

Pour ce qui est de Sept-Îles, le CPE Sous le bon toit ouvrira une troisième installation et celle-ci proposera la pédagogie par la nature.

« Au regroupement, on aimerait ça aider nos membres et devenir une région pionnière de cette approche, parce qu’on a cette richesse qui est la nature qui nous entoure. On veut mettre à profit ce genre d’approche », dit Odette Lavigne, directrice générale du Regroupement des CPE de la Côte-Nord.

La formation Alex-L’éducation est donnée par l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE).

Le programme met de l’avant une pédagogie centrée sur les explorations et le jeu initiés par les enfants.

On «valorise une prise de risque par le tout petit, dans une perspective de sécurité bien dosée», peut-on lire sur le site de l’AQCPE.

Les CPE Ritourn’ailes, Merveille et Maisonnette, Sous le bon toit (Sept-Îles), Touchatouille (Port-Cartier), Magimuse (Baie-Comeau) Nuitsheuakan (Pessamit), rejoignent les CPE P’tits Bécots, Picassou et La Giroflée en se formant puisque ces CPE le sont déjà.

Sept-Îles en route vers son premier CPE nature

Présentement, les responsables sont en étude géotechnique et attendent l’approbation du ministère.

« On a un bon partenariat avec la Ville de Sept-Îles qui est en train de nous donner un beau terrain de 160 000 pieds carrés de nature pure, donc on est vraiment chanceux », précise Jean-Philippe Morin, directeur général au CPE Sous le bon toit.

« Ce sera gigantesque et hyper naturel, c’est un peu le meilleur des mondes ce projet-là, suffit que les études satisfassent les exigences du ministère, mais on est confiant », ajoute-t-il.

Le directeur explique qu’ils font aussi des démarches avec la communauté pour diverses subventions.

La nouvelle installation aurait besoin d’environ 15 à 17 éducatrices d’ici un an et demi.

« C’est ambitieux, mais on fait des démarches de recrutement, on regarde aussi pour des ressources à l’international si nécessaire », explique M. Morin.

« J’ai la prétention de croire qu’on aura les gens qu’il nous faut au moment de l’ouverture, mais je suis confiant qu’on va trouver les gens qui vont avoir le goût d’embarquer dans ce projet- là sans déshabiller les autres CPE », dit-il.

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