Éric Sénéchal est animé par le volleyball de plage

Par Sylvain Turcotte 12:00 PM - 28 avril 2022
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Éric Sénéchal avec quelques jeunes du volet mini-volley du Club jÔne lorsqu’il a repris les commandes en 2018. Photo courtoisie

Éric Sénéchal, c’est Monsieur Club jÔne, le club de volleyball de plage à Sept-Îles, mais qui touche aussi Port-Cartier. Déjà 20 ans que l’homme de 47 ans a mis les bases de ce sport dans la région.

Éric Sénéchal a toujours préféré le volleyball de plage au volley intérieur. Il s’y est adonné lors de ses années au cégep et à l’université à Rimouski. C’est là aussi qu’il a commencé à entraîner des équipes.

Son aventure et son implication pour le Club jÔne a débuté en 2002 à Port-Cartier alors qu’il entraînait une équipe scolaire au Centre Éducatif L’Abri. Il a décidé de prendre sous son aile Sarah Létourneau-Lévesque et Karine Beaupré en volleyball de plage. C’est là qu’Éric a véritablement accroché sur ce sport.

« À partir de ce moment, j’ai toujours plus aimé le beach pour l’ambiance festive, d’avoir les pieds dans le sable. Il y a une belle collaboration entre les entraîneurs », a-t-il mentionné. C’est d’ailleurs un autre entraîneur, lors d’un tournoi ailleurs en province, qui lui a dit qu’il devrait inscrire ses filles pour le Championnat canadien à Toronto.

Il s’est aussi ajouté comme duo à ses premières années celui de Marie-Hélène Lelièvre et Geneviève Gauthier. Sarah Létourneau s’est aussi tournée vers une autre partenaire, Ève Trépanier, de Québec. « On montait à Québec pour des entraînements intensifs pendant une semaine avant un tournoi. »

Vers 2005-2006, il y a également eu comme paires à Sept-Îles celle de Cinthia Devost/Myriam Boudreault et celle de Marithé Beaudin-Mongeau/Andréanne Whittom.

Le volleyball de plage plait aussi à Éric Sénéchal pour les possibilités de développement. « Avec une équipe de deux, tu peux aller plus en profondeur. Il y a également l’aspect du match qui est plus tactique. Ça me rejoint plus », a-t-il dit lors de l’entrevue.

Il est content aussi de voir que des filles qu’il a coachées ont par la suite entraîné d’autres jeunes.

L’homme de 47 ans a pris une pause à partir de 2008, devenant papa pour la première fois. Il a alors cédé le contrôle du Club jÔne à Mathieu Brien jusqu’en 2015.

Éric est revenu dans le giron et a retrouvé son bébé en 2017 quand sa fille Malorie s’est montrée intéressée par le volleyball de plage. Il a fait paraître un message sur Facebook pour offrir la possibilité d’entraîner des filles de l’âge de Malorie. La réponse a été concluante et l’engouement est toujours là en 2022.

En 2008, Éric a alors mis du temps pour pondre un cahier d’entraînement pour de nouveaux entraîneurs.

Qu’est-ce qui explique l’engouement pour le volley à Sept-Îles? « Une question de personne qui organise. La passion de ceux qui s’en occupent a un impact. Les enfants veulent faire comme leurs parents qui sont nombreux à jouer. C’est exceptionnel ce qu’on vit ici. L’an passé, j’avais 120 jeunes, j’en ai refusé une vingtaine. À Rimouski ou Québec, j’en aurais une vingtaine et je serais content. »

Qu’est-ce qui l’anime dans son implication? « Redonner au suivant et voir les jeunes évoluer et prendre leur place dans la société, ça me motive. Je travaille leur autonomie. Quand on va en tournoi, ils font leur épicerie, leur bouffe, c’est trippant. Développer leur côté personnel, ça m’allume, il y a une dynamique chez les jeunes qui me stimule. »

Comme fierté, au-delà des résultats et des quatrièmes places au Championnat canadien pour Sara Létourneau-Lévesque et Ève Trépanier chez les U21 et pour Laurence Bettez et Sabrina Renaud chez les U14, ce qui réjouit Éric Sénéchal c’est l’ampleur qu’a pris le Club jÔne et qu’elle peut prendre encore. On veut continuer à viser l’excellence pour les résultats, mais aussi pour l’éthique, ça, on veut garder ça. »

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