Trois questions pour Claude Gosselin

Comment voyez-vous le marché de l’aluminium pour la prochaine année?

Le marché reste bon. Par contre, ce qui guette l’économie de façon globale est l’inflation. Cela pourrait influencer la consommation, mais ça reste difficile de prévoir l’effet que cela aura.

J’ai tout de même l’impression que les prix devraient se maintenir à un niveau intéressant qui fait en sorte que les prochaines années seront bonnes pour l’industrie de l’aluminium.

Il faut ajouter à cela qu’il y a des forces protectionnismes aux États-Unis, mais je ne pense pas qu’on est à risque pour le long terme.

Comment compter relever les défis de main-d’œuvre alors que 300 employés d’Alouette prendront leur retraite dans les cinq prochaines années?

Oui, il y aura beaucoup d’employés à remplacer et il faudra aussi continuer la modernisation de l’usine. Cela fait qu’il faudra de la main-d’œuvre spécialisée dans plusieurs domaines.

On parle des volets du génie, de l’informatique, de l’entretien des équipements. Actuellement, on a un programme de transfert de connaissance pour les nouveaux employés.

On veut s’assurer qu’ils puissent nous soutenir dans la transformation technologique des prochaines années. On souhaite qu’on ait le maximum de gens qui soient issus de notre région.

Alors que Aluminerie Alouette souligne ses 30 ans, où voyez-vous l’entreprise dans 30 ans?

Alouette sera encore bien présent et il continuera d’être un moteur économique pour la région. J’espère que l’Aluminerie Alouette continuera d’être une fierté pour ses employés et pour les gens de la communauté.

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