Passeport vaccinal : les chambres de commerce de la Côte-Nord sondent leurs membres

Par Charlotte Paquet 11:17 AM - 17 janvier 2022
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Parmi les quelques commerces où le passeport vaccinal sera exigé à compter du 24 janvier, il y a Walmart. Photo courtoisie

La Chambre de commerce et d’industrie de Manicouagan (CCIM), tout comme les quatre autres maillons de l’Alliance des chambres de commerce de la Côte-Nord, sondent leurs membres depuis quelques jours au sujet de l’imposition prochaine du passeport vaccinal dans les commerces à grande surface.

Rappelons que jeudi dernier, le gouvernement du Québec a annoncé qu’à compter du 24 janvier, la preuve vaccinale sera requise pour magasiner dans les commerces de 1 500 mètres carrés et plus, sauf les pharmacies et les épiceries. Dans les SAQ et les SQDC, cette obligation entrera en vigueur dès demain, 18 janvier. Rappelons que la mesure vise à inciter les non-vaccinés à passer à l’action.

« On sait que c’est une question de santé publique », indique d’emblée la directrice générale de la CCIM, Myreille Lalancette. Par contre, son organisation, tout comme celles de la Haute-Côte-Nord, de Port-Cartier, de Sept-Îles et de Fermont, veut avoir un son de cloche des membres.

Il y aurait moins d’une dizaine de commerces de 1 500 mètres carrés et plus dans la Manicouagan, dont les magasins Walmart et Gagnon Frères.

« Est-ce qu’il y a des problématiques qu’on n’a pas vues? Est-ce qu’il y a des solutions à apporter? On le sait, on est en pénurie de main-d’œuvre et ajouter quelqu’un à la porte, ça complique encore », poursuit Mme Lalancette, qui déplore que « c’est encore pelleté dans la cour des entreprises ».

Le sondage vise aussi à prendre le pouls des commerces non touchés par la nouvelle mesure, mais qui pourraient craindre d’être les prochains sur la liste. L’impact sur la clientèle préoccupe également la CCIM.

Lundi matin, la CCIM avait reçu une cinquantaine de réponses au sondage, qui se poursuit jusqu’à mercredi au moins. Par la suite, les résultats seront analysés.

Invitée à expliquer les suites à donner à la démarche, Myreille Lalancette a mentionné que les membres de l’Alliance des chambres de commerce de la Côte-Nord se concerteront et pourraient, à titre d’exemple, émettre des recommandations à la Santé publique ou apporter une lumière sur des thèmes lors de discussions avec des élus.

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