Une prime COVID réclamée par les agents correctionnels fédéraux
Le pénitencier de Port-Cartier.
Le Syndicat des agents correctionnels du Canada a tenu plusieurs actions ce matin devant les pénitenciers fédéraux, dont celui de Port-Cartier, pour demander l’instauration d’une prime COVID.
Frédérick Lebeau, président de la région du Québec du Syndicat des agents correctionnels du Canada, affirme qu’une telle prime permettrait de reconnaître le travail des agents qui a été considérablement alourdi par la pandémie. Selon M. Lebeau, de nouvelles tâches se sont ajoutées au travail des agents en raison de la pandémie, mais sans aucune reconnaissance pour les risques pris par les travailleurs.
« Contrairement aux autres employés fédéraux, nos membres ne peuvent être en télétravail. Ils travaillent dans des zones où il y a des cas. Ils doivent faire de la prévention et avoir le masque la grande majorité du temps », souligne Frédérick Lebeau.
Par les actions entreprises en ce 12 janvier, le syndicat souhaite conscientiser le gouvernement fédéral à la réalité vécue par les agents et ainsi favoriser l’instauration d’une prime de risque.
Moral bas parmi les agents
La situation n’est pas facile actuellement dans les pénitenciers pour les agents correctionnels selon M. Lebeau après 22 mois de pandémie.
« Ce n’est pas une belle période qu’on vit présentement. Avec les mesures restrictives qu’il y a pour les détenus, moins de visites par exemple, on voit une hausse de la violence », explique-t-il.
À tout cela, il faut ajouter la pénurie de main-d’œuvre qui touche les agents correctionnels fédéraux. Selon le syndicat, cela augmente considérablement le nombre d’heures supplémentaires effectuées par ses membres.
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