La canne du Port de Sept-Îles au M/V Frontier Harvest
Le capitaine du M/V Frontier Harvest, Edgar Sulpecio Carvajal Llorente, et une partie de son équipage avec ;a canne du Port de Sept-Îles et d'autres cadeaux. Photo courtoisie
Le M/V Frontier Harvest quittera la baie de Sept-Îles cette semaine avec un précieux souvenir. L’embarcation japonaise s’est vue remettre la canne du Port de Sept-Îles, distinction remise au premier navire de l’année.
Provenant d’İskenderun, en Turquie, le navire océanique spécialisé pour le transport de marchandises, notamment le fer, est arrivé le 4 janvier dernier, enregistré à 12h22.
Au moment d’écrire ces lignes, le chargement pour son retour n’était pas complété, mais il allait repartir des installations du Port de Sept-Îles cette semaine avec une cargaison de 172 360 tonnes de boulettes et concentré de fer de la Compagnie minière IOC.
Le navire, appartenant à l’armateur NYK Line, se dirigera à destination de Rotterdam, aux Pays-Bas, avec son équipage de vingt marins.
Dans le contexte des restrictions sanitaires en vigueur, la prestigieuse canne à l’effigie du Port de Sept-Îles a été remise vendredi au capitaine Edgar Sulpecio Carvajal LLorente, par l’intermédiaire de l’agence maritime de la Compagnie Minière IOC. Le capitaine a également reçu des cadeaux de la part d’IOC.
« La canne a une valeur très appréciable. C’est quelque chose d’exclusif que le capitaine est fier de recevoir. C’est un trophée important dans leur carrière. Pour le Port, c’est de reconnaître la vocation des gens qui travaillent dans le domaine maritime. Ils sont sur de longs trajets. Pour ce retour jusqu’au Japon, ce sera une cinquantaine de jours dans des conditions de navigation qui ne sont pas toujours sur une mer calme », souligne le président-directeur général du Port de Sept-Îles, Pierre D. Gagnon.
C’est la deuxième année de suite que la direction du Port de Sept-Îles doit procéder de cette façon. Traditionnellement, elle tient une cérémonie du début de l’an qui rassemble les différentes entreprises et les partenaires qui l’entourent.
« Malheureusement, avec ce qui nous frappe comme vague avec Omicron, on n’a pas le choix d’agir autrement. On a bon espoir de revenir à la normale l’an prochain », mentionne le président-directeur général du Port de Sept-Îles, Pierre D. Gagnon.
C’est la 35e année que le Port de Sept-Îles décerne la canne au premier navire de l’année à mouiller des eaux du Port. Pour être éligible, le navire doit absolument provenir de l’étranger et quitter pour une destination à l’extérieur du pays.
À propos de la canne du Port de Sept-Îles
On doit se rappeler que c’est en 2012, à l’occasion du 25e anniversaire de la remise, que la traditionnelle canne à pommeau d’or fut spécialement revampée pour présenter une version plus contemporaine, mettant en valeur les ressources de la région.
S’inspirant d’une version 3D du logo du Port de Sept-Îles, cette nouvelle édition de la canne en aluminium poli et anodisé, rappelle avec style l’autoroute bleue. Le pommeau redessiné contient un fragment de minerai de fer dont l’éclat se reflète dans une demi-sphère d’acrylique.
La composante distinctive de l’or n’a pas été négligée dans le nouveau concept du trophée. Les sept étoiles illustrées sur le logo du Port de Sept-Îles et rappelant les sept îles de la baie ont été reproduites en or 10 carats sur la bague de la canne. (Source : Port de Sept-Îles)
Un volume inégalé
Le Port de Sept-Îles fera connaître vers la fin du mois de janvier ses perspectives 2022. La nouvelle année s’annonce prometteuse avec la phase d’expansion de Minerai de Fer Québec qui démarrera au printemps.
« Ça fera éclore le volume du Port de Sept-Îles de façon inégalée. On estime à 40 millions de tonnes le volume pour 2022, un volume jamais atteint. Ça nous permettrait de rejoindre le deuxième rang des ports canadiens », a avancé le président-directeur général du Port de Sept-Îles, Pierre D. Gagnon.
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