L’ancien candidat à la mairie de Sept-Îles, Steve Trudel, réclame 9M$ à la Ville de Sept-Îles pour un projet de développement domiciliaire qui n’a pas vu le jour.
Le promoteur immobilier souhaitait construire des maisons mobiles dans le parc Ferland sur un terrain que le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles avait offert à la Ville de Sept-Îles.
Par contre, les négociations entre la Ville et M. Trudel n’ont jamais abouti.
Pour que le projet de développement puisse aller de l’avant, une entente promoteur-ville devait être conclue. Ce type d’accord permet de définir les obligations qu’un promoteur doit respecter. Cela peut concerner l’éclairage, l’asphaltage des rues, les services d’aqueduc.
M. Trudel affirme que la Ville et l’administration municipale ont été de mauvaise foi durant les négociations.
« Il faut être deux pour négocier. Moi je faisais des offres et l’autre partie au lieu d’essayer de régler, elle rajoutait des affaires. Le processus n’avance pas dans ses circonstances et il n’est pas possible de trouver une entente », affirme le principal intéressé.
Steve Trudel explique aussi que c’est en partie en raison de la façon dont il a été traité dans ce dossier qu’il a décidé de se présenter aux élections municipales le 7 novembre dernier.
La Ville se défend
Du côté de la Ville de Sept-Îles, celle-ci se défend d’avoir agi de façon incorrecte durant les négociations.
« Il n’y a pas eu de mauvaise foi dans les négociations de notre part ou de celle de M. Trudel. C’est simplement que l’on ne s’est pas entendu. C’est tout », explique Patrick Gwilliam, directeur général de la Ville de Sept-Îles.
Le dossier est entre les mains des avocats de la Ville de Sept-Îles affirme M. Gwilliam qui n’a pas voulu entrer dans les détails de l’affaire parce qu’il est judiciarisé.
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